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Constantin

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"C’est lui enfin qui a porté au trône impérial le chrétien Constantin" - Augustin d'Hippone, Citée de Dieu, L05, 21


"Si nous appelons heureux quelques empereurs chrétiens, ce n’est pas pour avoir régné longtemps, pour être morts paisiblement en laissant leur couronne à leurs enfants, ni pour avoir vaincu leurs ennemis du dehors ou réprimé ceux du dedans. Ces biens ou ces consolations d’une misérable vie ont été aussi le partage de plusieurs princes qui adoraient les démons, et qui n’appartenaient pas au royaume de Dieu, et il en a été ainsi par un conseil particulier de la Providence, afin que ceux qui croiraient en elle ne désirent pas ces biens temporels comme l’objet suprême de la félicité. Nous appelons les princes heureux quand ils font régner la justice, quand, au milieu des louanges qu’on leur prodigue ou des respects qu’on leur rend, ils ne s’enorgueillissent pas, mais se souviennent qu’ils sont hommes; quand ils soumettent leur puissance à la puissance souveraine de Dieu ou la font servir à la propagation du vrai culte, craignant Dieu, l’aimant, l’adorant et préférant à leur royaume celui où ils ne craignent pas d’avoir des égaux; quand ils sont lents à punir et prompts à pardonner, ne punissant que dans l’intérêt de l’Etat et non dans celui de leur vengeance, ne pardonnant qu’avec l’espoir que les coupables se corrigeront, et non pour assurer l’impunité aux crimes, tempérant leur sévérité par des actes de clémence et par des bienfaits, quand des actes de rigueur sont nécessaires; d’autant plus retenus dans leurs plaisirs qu’ils sont plus libres de s’y abandonner à leur gré; aimant mieux commander à leurs passions qu’à tous les peuples de la terre; faisant tout cela, non pour la vaine gloire, mais pour la félicité éternelle, et offrant enfin au vrai Dieu pour leurs péchés le sacrifice de l’humilité, de la miséricorde et de la prière. Voilà les princes chrétiens que nous appelons heureux, heureux par l’espérance dès ce monde, heureux en réalité quand ce que nous espérons sera accompli." - Augustin d'Hippone, Citée de Dieu, L05, 24


"Le Dieu bon, voulant empêcher ceux qui l’adorent en vue de la vie éternelle de se persuader qu’il est impossible d’obtenir les royaumes et les grandeurs de la terre sans la faveur toute-puissante des démons, a voulu favoriser avec éclat l’empereur Constantin, qui, loin d’avoir recours aux fausses divinités, n’adorait que la véritable, et le combler de plus de biens qu’un autre n’en eût seulement osé souhaiter. Il a même permis que ce prince fonde une ville, compagne de l’empire, fille de Rome, mais où il n’y a pas un seul temple de faux dieux ni une seule idole. Son règne a été long1; il a soutenu, seul, le poids immense de tout l’empire, victorieux dans toutes ses guerres et fortuné dans sa lutte contre les tyrans2 Il est mort dans son lit, chargé d’années, et a laissé l’empire à ses enfants3 - Augustin d'Hippone, Citée de Dieu, L05, 25


"1 Constantin a régné trente et un ans; 2 Les tyrans Maxime et Licinius; 3 Constance, Constantin et Constant. cf. Eusèbe, La Vie de Constantin le Grand.


Contrairement à ce que pensent certains, Constantin, dit 'le Grand', n'est pas la plus grand apostat de la terre, bien au contraire.


Bien sur, Constantin fut soldat romain et un combattant toute sa vie. Il était Empereur et ne fut baptisé qu'à la fin de sa vie. Cependant, sa vie fut au moins celle d'un homme qui après avoir abandonné tous les dieux romains, rechercha de tout son coeur à faire la volonté de Jésus-Christ. Beaucoup de choses ont été reprochés par certains Chrétiens à Constantin ! Mais que lui reprochent-il réellement ? D'avoir fait cesser les persécutions qui allaient faire disparaître pour toujours la Christianisme ? D'avoir désiré l'unité de l'Eglise à un moment où de nombreux schismes la menacée ? D'avoir fait de l'empire romain un monde Chrétien, alors que jusque là, la religion païenne prédominait ? D'avoir fait supprimer toutes les idoles romaines de l'ensemble de l'empire ?


Examinons donc les faits sans préjugés


A cette époque reculée, le monde romains, sous l'égémonie de deux empereurs, était encore païen. Les Chrétiens subissaient de fréquentes vagues de violentes et cruelles persécutions. Il y avait à la cour du nouvel empereur Constantin, des Chrétiens, et Constantin avait été touché par le message biblique. Il pressentait l'inanité des dieux grecs, mais puisque le peuple, et particulièrement l'armée, haïssaient les chrétiens, il hésitait encore à prendre une décision qui risquait de renverser sa souveraineté.


Durant l'année 303, l'Empereur Dioclétien, païen fit une dernière grande tentative pour supprimer le christianisme. Il démarra cette persécution, le 23 Février (303 AD) jour où le Terminalia romain était célébrée. Dioclétien se vantait qu'il allait enfin exterminer le christianisme. Il s'y employa par tous les moyens: Feu, racks, épées, bêtes sauvages, croix, poison et la famine furent utilisés contre les chrétiens. On ne savait plus quoi faire ou concevoir comme tortures tortures contre ceux qui refusaient de renier le Christ et de reconnaître César comme «Dieu» et offrir de l'encens à son image.


Cette période est connu des historiens comme 'l'ère des martyrs'.


La vie des chrétiens durant cette période qui dura 10 ans était faite: de persécutions à l'air libre et de prières en sous-sol.


Alors qu'il marchait à la rencontre de Dioclétien, défenseur des dieux romains, Constantin désireux de rendre la liberté de culte aux Chrétiens qu'il respectait, apprit que l'ennemi était très largement supérieur en nombre. La défaite était assurée, et ses généraux lui conseillèrent alors de rebrousser chemin. C'est alors que le presbytre qui le conseillait, lui recommanda placer sa confiance dans le Seigneur Jésus-Christ et de démontrer cette confiance en faisant peindre sur les boucliers de chacun des soldats de son armée le signe du Christ. Le presbytre affirma: "Par ce signe tu vaincra". C'est donc sur le conseil avisé du presbytre qui le conseillait, et encouragé par la vision de la croix, que l'empereur Constantin, donna ordre à ses soldats de peindre sur leur boucliers le signe du chrisme. Les soldats de Constantin, s'exécutèrent par obligation tout en maugréant contre l'empereur, mais, contre toute attente, la victoire fut si décisive et si surprenante, que Constantin et ses soldats en furent stupéfaits et que toute l'armée se convertie d'un seul trait.


Après sa victoire Constantin imposa l'édit de Milan (313) qui octroyait la liberté de culte pour les Chrétiens.


Lactance, un autre Empereur ennemi des Chrétiens relança les persécutions et rompit l'édit de Milan.


Pour tous, les combats suivants devinrent dorénavant des combats entre les dieux grecs qu''imploraient les opposants romains païens et Jésus-Christ le nouveau Dieu de Constantin.


Lors de ces combats, de véritables miracles s'opérèrent, ce qui est démontré par les historiens eux-mêmes. A titre d'exemple, lors de la bataille contre Latance, impliquant, dans l'esprit de tous, cette lutte entre les dieux romains et Jésus-Christ, Constantin, pour soutenir la foi de son armée, fit élever, au plus fort de la bataille, une immense bannière portant l'effigie du Christ. Pour une raison inconnue, l'armée ennemie y vit là, une malédiction, un sort qui leur était jeté, et terrorisés par l'image, tous cessèrent le combat s'enfuirent, laissant la victoire au Christ Jésus. Autre signe, mystérieux,: Lactance, avait projeté devant ses généraux, d'attirer l'armée de Constantin sur un immense pont, dont ses soldats couperaient les cordes afin de la projeter et de la faire périr dans les flots. Cependant, les événements tournèrent d'une telle façon, que c'est l'armée de Lactance qui se trouva bloquée sur ce pont alors que les soutiens lâchèrent soudainement et que l'armée disparue emporté par le fleuve. Ces faits sont historiques, et reconnus par tous.


Le Labarum, bannière portant l'effigie du Chrisme, fut ordonné selon ce que décrit Eusèbe de Césarée (Vita Constantini 1:26). Il était constitué d'une longue lance d'or, formant avec une barre transversale le dessin d'une croix.


Cependant, même si la Vraie Foi était sortie victorieuse, un coup terrible fut au christianisme. Comme les païens avaient tué tous les grands leaders de l'Eglise, ces derniers furent remplacés par des Chrétiens qui étaient loin d'avoir le zèle de leurs prédécesseurs martyrs.


De plus, Jésus répondit à Pilate qui le questionnait: «Mon royaume est pas de ce monde: Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume ne sont pas d'ici» (Matthieu 18,36).


Contrairement à ce qu'affirment stupidement certains, Constantin, ne fut pas le premier Pape, mais soumis à l'autorité des pasteurs en charge de sa foi, il usa de son autorité pour faire appliquer les règles pastorales qui lui étaient prodiguées.


C'est pourquoi, nous ne pouvons reconnaître Constantin le Grand, que comme ce qu'il est véritablement, un Empereur, mais un empereur, aimant le Christ, et ayant lutté toute sa vie, pour son Nom et son peuple.

Exemple édifiant

L'Algérie, ancien royaume numide, a vu arriver ses premiers évangélisateurs dès le IIe siècle. Déjà profondément romanisée, cette région d'Afrique du Nord devint même une communauté chrétienne florissante et la conversion de Constantin le Grand, Empereur de Rome au IIIe siècle, ne fit qu'y accroître le rayonnement de l'Eglise.


Si bien qu'au moment de l'invasion musulmane, au VIIe siècle, l'Eglise d'Afrique du Nord était l'une des premières communautés de l'Eglise latine dans le monde; le sol algérien était couvert de basiliques et de sanctuaires chrétiens anciens.


L'invasion arabe et l'islamisation du pays, à partir du VIIe siècle, se feront par la force. En quelques siècles, la Chrétienté y sera décimée. Il faudra attendre la conquête de l'Algérie par la France, en 1830, pour que l'Eglise s’y réimplante.


"C’est lui enfin qui a porté au trône impérial le Chrétien Constantin" - Augustin d'Hippone, Citée de Dieu, L05, 21

"Si nous appelons heureux quelques empereurs chrétiens, ce n’est pas pour avoir régné longtemps, pour être morts paisiblement en laissant leur couronne à leurs enfants, ni pour avoir vaincu leurs ennemis du dehors ou réprimé ceux du dedans. Ces biens ou ces consolations d’une misérable vie ont été aussi le partage de plusieurs princes qui adoraient les démons, et qui n’appartenaient pas au royaume de Dieu, et il en a été ainsi par un conseil particulier de la Providence, afin que ceux qui croiraient en elle ne désirent pas ces biens temporels comme l’objet suprême de la félicité. Nous appelons les princes heureux quand ils font régner la justice, quand, au milieu des louanges qu’on leur prodigue ou des respects qu’on leur rend, ils ne s’enorgueillissent pas, mais se souviennent qu’ils sont hommes; quand ils soumettent leur puissance à la puissance souveraine de Dieu ou la font servir à la propagation du vrai culte, craignant Dieu, l’aimant, l’adorant et préférant à leur royaume celui où ils ne craignent pas d’avoir des égaux; quand ils sont lents à punir et prompts à pardonner, ne punissant que dans l’intérêt de l’Etat et non dans celui de leur vengeance, ne pardonnant qu’avec l’espoir que les coupables se corrigeront, et non pour assurer l’impunité aux crimes, tempérant leur sévérité par des actes de clémence et par des bienfaits, quand des actes de rigueur sont nécessaires; d’autant plus retenus dans leurs plaisirs qu’ils sont plus libres de s’y abandonner à leur gré; aimant mieux commander à leurs passions qu’à tous les peuples de la terre; faisant tout cela, non pour la vaine gloire, mais pour la félicité éternelle, et offrant enfin au vrai Dieu pour leurs péchés le sacrifice de l’humilité, de la miséricorde et de la prière. Voilà les princes chrétiens que nous appelons heureux, heureux par l’espérance dès ce monde, heureux en réalité quand ce que nous espérons sera accompli." - Augustin d'Hippone, Citée de Dieu, L05, 24

"Le Dieu bon, voulant empêcher ceux qui l’adorent en vue de la vie éternelle de se persuader qu’il est impossible d’obtenir les royaumes et les grandeurs de la terre sans la faveur toute-puissante des démons, a voulu favoriser avec éclat l’empereur Constantin, qui, loin d’avoir recours aux fausses divinités, n’adorait que la véritable, et le combler de plus de biens qu’un autre n’en eût seulement osé souhaiter. Il a même permis que ce prince fonde une ville, compagne de l’empire, fille de Rome, mais où il n’y a pas un seul temple de faux dieux ni une seule idole. Son règne a été long1; il a soutenu, seul, le poids immense de tout l’empire, victorieux dans toutes ses guerres et fortuné dans sa lutte contre les tyrans2 Il est mort dans son lit, chargé d’années, et a laissé l’empire à ses enfants3 - Augustin d'Hippone, Citée de Dieu, L05, 25

"1 Constantin a régné trente et un ans; 2 Les tyrans Maxime et Licinius; 3 Constance, Constantin et Constant. cf. Eusèbe, La Vie de Constantin le Grand.

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