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''Ils abandonnèrent Yahweh et ils servirent Baal et les Astartés.''
Juges 2: 13)
''Et Samuel dit à toute la maison d’Israël: ''Si c’est de tout
votre cœur que vous revenez à Yahweh, ôtez du milieu de vous les
dieux étrangers et les Astartés, dirigez votre cœur vers Yahweh et
servez-le, lui seul, et il vous délivrera des Philistins.''''
(1Samuel 7: 3)
''Qu’on ne trouve personne chez toi qui fasse par le feu son fils
ou sa fille, qui s’adonne à la divination, aux augures, aux
sorcelleries et aux incantations, qui ait recours aux charmes, qui
prononce des oracles des esprits même familiers, et qui interroge
les morts. Car tout homme qui fait ces choses est en
abomination à Yahweh, et c’est à cause de ces abominations que
Yahweh, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi.'' Deutéronome
18: 10-12)
''Alors vinrent les magiciens, les enchanteurs, les Chaldéens et les
devins; je leur dis le songe, mais ils ne m’en firent pas savoir
l’interprétation.'' Daniel 4: 4)
Les paroles ci-dessus de Paul que nous trouvons en 2 Corinthiens 6:
14-18 de ''ne formez pas d’attelage disparate avec les incrédules''
…) ''sortez donc d’entre ces gens-là, et mettez-vous à
l’écart'' …) ''ne touchez à rien d’impur. Et moi je
vous accueillerai'', étaient une combinaison de citations d’Isaïe
52: 11; Jérémie 51: 45; Exode 23: 32,33 Deutéronome 7: 3
Tous ces textes des Ecritures ont quelque chose à voir avec
l’adoration directe d’autres faux dieux, allant contre les
enseignements d’amour et de pardon de Dieu et par un ''attelage''
ou mariage d’adorateurs directs d’autres dieux, qui avaient des
pratiques dangereuses et immorales. Ces textes ne
s’appliquaient pas aux Israélites qui obéissaient au code de loi
mosaïque de YHWH, tout en suivant diverses coutumes païennes non
dangereuses, comme nous pouvons le voir par les nombreux individus
qui rendaient un culte à YHWH, tout en continuant à maintenir la
pratique des statues téraphim partout dans leurs domiciles et leurs
routines quotidiennes. Ils ne s’appliquent pas non plus aux
coutumes modernes non dangereuses et aux célébrations qui ont des
origines religieuses païennes.
Interpréter les paroles de Paul comme une approche légaliste et de
noyer de condamnations chacune des coutumes comportant des origines
païennes, c’est passer à côté de la signification du
christianisme, ''[aimer] le Seigneur ton Dieu …) [aimer] ton
prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent
la Loi et les Prophètes.'' (Matthieu 22: 34-40; 7: 12)
''Ainsi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour
vous, faites-le vous-même pour eux: c’est la Loi et les
Prophètes.'' (Matthieu 7: 12)
D’autre part, lorsqu’une coutume ou célébration païenne
devient dangereuse pour les autres, ou qu’elle rende un culte
directement à d’autres dieux, avec des pratiques dangereuses,
égoïstes et immorales, elle va contre la loi mosaïque et contre la
loi chrétienne de l’amour, donc contre Dieu. Par exemple, de
nombreux Israélites imitaient le faux dieu Moloch et ils
sacrifiaient leurs enfants en les passant par le feu pour plaire à
Dieu. Cette coutume païenne allait beaucoup plus loin qu’une
simple célébration, mais directement contre la loi de Dieu, lui
déplaisant et devenant sujet à son courroux.
Les origines païennes étaient-elles le problème ?
Lorsque Moïse s’est rendu sur le mont Sinaï pour recevoir les dix
commandements, il est redescendu et il a constaté que les Hébreux
participaient à une célébration égyptienne. Dieu est devenu
très en colère à cause de cela et il a administré un châtiment.
Mais était-ce simplement parce qu’ils avaient chanté et
dansé selon des coutumes païennes égyptiennes ? Apparemment pas,
car cela allait bien au delà d’une simple célébration de
coutumes païennes. Non seulement était-ce un manque complet
d’appréciation dérangeant envers les actions salvatrices de Dieu
à leur égard, mais c’était aussi un culte direct rendu à la
statue d’un veau en or, et logiquement aussi, il y avait les
pratiques égyptiennes d’immoralité, d’égoïsme autoritaire et
de concupiscence abusive qui accompagnaient un tel culte. Cela
est en harmonie avec la nature de Dieu que les origines païennes
n’étaient pas le problème en cause, mais plutôt les pratiques
dangereuses et abusives qui accompagnaient l’adoration d’autres
dieux.
Selon le chapitre 17 du deuxième livre des Rois, la roi d’Assyrie
avait amené de nombreuses personnes de plusieurs nations et ils les
avaient installées en Samarie. Mais parce que ces personnes
''ne craignaient pas YHWH'' et qu’elles suivaient la ''religion du
Dieu du pays'', YHWH, le Dieu du pays, ''continua d’envoyer des
lions à cet endroit, mettant à mort plusieurs d’entre eux.''
Alors le roi d’Assyrie envoya un des prêtres d’Israël,
qui était en exil, pour enseigner aux Samaritains la vraie religion
et le Dieu des Hébreux, YHWH.
Le résultat fut ''qu’ils commencèrent à craindre YHWH, mais
c’était en leurs dieux qu’ils s’avérèrent être des
adorateurs, selon la religion des nations, lesquelles les avaient
conduits en exil'', résultant en la désapprobation de Dieu.
Est-ce que ce récit peut être appliqué aujourd’hui à des
personnes, qui affirment servir le vrai Dieu, mais qui pratiquent et
suivent des coutumes et des célébrations qui ont des origines
païennes ? Est-ce que ces personnes ''craignant YHWH, mais …)
agissant selon leur ancienne religion ''? Est-ce que c’est ce
qui est arrivé dans le cas des Samaritains en 2Roi ? Le contexte de
2Roi nous montre que les coutumes et les célébrations du peuple
samaritain consistait en un ''culte [direct] d’images gravées'',
résultant en des pratiques dangereuses et immorales, en violation
des lois de Dieu, car ils s’adonnaient à des perversions sexuelles
et ils ''brûlaient leur fils dans le feu d’Adrammèlek et
d’Anammèlek les dieux de Sepharwaïm.''
Certainement que si les Samaritains auraient fait montre d’un
comportement d’amour les uns envers les autres, ils auraient été
en harmonie avec le ''Dieu du pays'', YHWH. Ce n’était pas
une question de simples coutumes païennes, mais de pratiques
païennes dangereuses et immorales. (2Roi 17: 24-41)
''Cependant le roi d’Assyrie fit venir des gens de Babylone, de
Kouta, de Hawa, de Hamat et de Sepharwaïm et les fixa dans les
villes de Samarie à la place des enfants d’Israël; ils prirent
possession de la Samarie et ils habitèrent dans ses villes.
Lorsqu’ils commencèrent à y habiter, ils ne craignirent pas
Yahweh, et Yahweh leur envoya contre eux des lions qui les tuaient.
Ils dirent donc au roi d’Assyrie: ''Les nations que tu as déportées
et fixées dans les villes de Samarie ne connaissent pas les lois du
dieu du pays.'' Le roi d’Assyrie donna cet ordre: ''Envoyez-y
un des prêtres que vous avez déportés; qu’il aille y habiter, et
qu’il leur enseigne les lois du dieu du pays.'' Un des
prêtres qu’on avait déporté de Samarie vint habiter à Béthel
et leur enseigna comment ils devaient craindre Yahweh. Mais les
nations faisaient chacune leurs dieux et les plaçaient dans les
maisons des hauts lieux bâties par les Samaritains, chaque nation
dans la ville qu’elle habitait. Les gens de Babylone firent
Soukkot-Benot, les gens de Kouta firent Nergal, les gens de Hamat
firent Achima, les Awites firent Nibhaz et Tartaq, et ceux de
Sepharwaïm livraient leurs enfants au feu en l’honneur
d’Adrammèlek et d’Anammèlek, dieux de Sephrawaïm. Ils
craignaient aussi Yahweh, et ils se firent, parmi d’entre les
leurs, des prêtres des hauts lieux qui exerçaient Le culte) pour
eux dans les maisons des hauts lieux. Ainsi ils craignaient
Yahweh, et ils servaient en même temps leurs dieux selon les rites
des nations d’où on les avait déportés. Ils suivent
jusqu’à aujourd’hui leurs rites
antérieurs; il ne craignent pas Yahweh, et ils ne se conforment ni à
leurs règlements et à leurs ordonnances, ni à la loi et aux
commandements donnés par Yahweh aux enfants de Jacob, qu’il appela
du nom d’Israël. Yahweh avait conclu une alliance avec eux
et leur avait donné cet ordre: ''Vous ne craindrez pas d’autres
dieux, vous ne vous prosternerez pas devant eux, vous ne les servirez
pas et vous ne leur offrirez pas de sacrifices. Mais c’est
Yahweh, votre Dieu, qui vous a tirés du pays d’Egypte par une
grande puissance et par son bras étendu, c’est lui que vous
craindrez, devant lui que vous vous prosternerez, à lui que vous
offrirez des sacrifices. Vous observerez les préceptes, les
ordonnances, la loi et les commandements qu’il a écrits pour vous,
en les pratiquant tous les jours, et vous ne craindrez pas d’autres
dieux. Vous n’oublierez pas l’alliance que j’ai conclue
avec vous, et vous ne craindrez pas d’autres dieux. Mais vous
craindrez Yahweh, votre Dieu, et c’est lui qui vous délivrera de
tous vos ennemis.'' Et ils n’ont pas obéi, mais ils ont
suivi leur lois antérieures. Ainsi ces nations craignaient
Yahweh et rendaient un culte à leurs images, et pareillement leurs
enfants et les enfants de leurs enfants font jusqu’à ce jour ce
qu’on fait leurs pères.'' 2Roi 17: 24-41
Selon The Encyclopedia of The Jewish Religion, à la page 198:
''Les interdictions légales, la dénonciation et le sarcasme étaient
parmi les armes que la Loi et le Prophètes dirigeaient contre
l’idolâtrie et la dégradation spirituelle et morale accompagnant
la promiscuité orgiaque, les sacrifices humains, la nécromancie, la
magie, la divination, etc.''
Notons les commentaires qui suivent, tirés du livre de Elijah, a Man
Like Us, de David Roper, décrivant ce que comportait le culte de
Baal. Demandons-nous, est-ce que célébrer Noël, les
anniversaires de naissance, l’Halloween et Pâques représentent
quoi que ce soit qui survenait comme c’est le cas dans la
description qui suit ? Le culte de Baal comportait clairement
des actions brutales, grotesques, douloureuses et nuisibles. Est-ce
que nous pouvons dire la même chose de Noël ? Lorsqu’une
famille se réunit et célèbre, en partageant un repas, la mort et
la résurrection du Christ, ou qu’elle se réunit simplement avec
comme motif que ses membres se rencontrent, qu’ils mangent et
qu’ils apprécient la compagnie des uns des autres, comme lors de
la fête nationale de ThanksgivingAction de Grâces) est-ce que cela
a quoi que ce soit à voir avec ce qui se produisait il y a des
milliers d’années avec le culte de Baal et aussi d’autres cultes
païens nuisibles ? Quand les enfants se déguisent en des
costumes à faire peur et qu’ils sonnent aux portes à l’Halloween,
est-ce que cela nuit aux autres ? Y a-t-il des personnes qui
sont mises à mort ou violées à cause de cette activité ?
L’équilibre et la maturité sont les réponses à ces questions.
Voir au delà de la lettre des règles et déclencher une
avalanche de condamnations donnent un aperçu des vraies
significations se trouvant sous la surface des apparences. Lorsque
des actions nuisibles sont commises, elles sont évidemment
inacceptables, pourtant, quand une fête est célébrée, laquelle
peut ou non être de quelque manière en relation avec le culte de
Baal, est-ce que cette fête constitue quelque chose de déplaisant
pour Dieu ?
Regardons comment cela nous est expliqué par David Roper:
''La version phénicienne du culte de Baal était considérée
mauvaise même par d’autres païens. Quand les Romains -
difficilement des modèles de vertu eux-mêmes - ont rencontré le
baalisme à Carthage, une colonie phénicienne, ils ont été
totalement dégoûtés par celui-ci.''
''Il existe une abondante littérature sur cette sombre culture. Il
y a quelques années, un paysan syrien a accidentellement frappé, en
labourant, une dalle qui couvrait un passage souterrain menant à un
caveau. Des excavations subséquentes ont permis de trouver une
impressionnante bibliothèque comportant des inscriptions en diverses
langues du Moyen-Orient, incluant une nouvelle langue sémitique,
maintenant connue par le nom de ougaritique. Cette langue a été
déchiffrée et les textes ont été traduits. La majorité des
écrits est constituée de poèmes érotiques décrivant les
escapades osées de Baal et de ses épouses. Avec comme
résultat que nous en sommes venus à en apprendre plus que nous
pourrions nous soucier d’en savoir à propos de la théologie et de
la moralité de cette horrible religion.''
''Les poèmes étaient admirablement bien composés - quoique remplis
d’images et de fantaisies d’une culture brutale et dégradée.
Sans doute, le culte de Baal allait main dans la main avec une
violence épouvantable. Sous la sophistication de la
littérature, se trouvent des histoires de rage meurtrière et de
cruauté effrayante. Dans un texte, Anat, lors d’une fête
sanguinaire et misanthropique, a massacré un rassemblement de
visiteurs mâles qu’elle avait invités dans sa maison. Après le
massacre, elle ''a attaché Leurs) mains à sa gaine'', elle a plongé
''ses genoux profondément dans leur sang, ses hanches dans leur sang
coagulé.'' Ensuite, ''son foie s’est gonflé de rires; son cœur
s’est gonflé de joie.''''
''Dans un autre poème, dans un sauvage accès de rage, elle crie à
son père, El:''
''Avec la puissance de ma main Forte) j’écraserai ton cœur; je
ferai en sorte que tes cheveux gris ruissellent de sang; les poils
gris de ta barbe [ruisselleront] de sang.''
''Et ensuite, il y a cet autre aspect de la culture cananéenne,
aspect qui se trouve dans les écrits de l’Ancien Testament tout
autant que dans la littérature séculière de cette époque; cette
culture était inondée de perversions et d’agressions sexuelles.
Une partie de cette poésie est juste un peu au-dessus de ce qu’est
la pornographie hard, avec une insistance envers une sensualité
lubrique, un érotisme déviant et pour la sexualité en groupe.
Eléments qui, en majorité, célébraient la puissance de Baal:''
''Baal fait l’amour à une génisse à Debir. Une jeune vache
dans les champs de Shimmat. Il a couché avec elle soixante
dix- sept fois - oui, il A copulé) quatre-vingt huit fois - tant et
si bien qu’elle a conçu. Et porte un enfant. "
''Les mythes dans les temps anciens ont donné naissance à des
rituels. Les Cananéens reconstituaient leur poésie en des
drames cultuels et des cérémonies saisonnières, croyant que ces
représentations produiraient de la pluie et favoriseraient la
fertilité. C’étaient des drames avec un objectif distant.
Ils représentaient un mécanisme par lequel les hommes et les femmes
pouvaient manipuler les dieux.''
''Au printemps, les prêtres et les prêtresses s’accouplaient pour
assurer la fertilité du sol, des bêtes et des femmes. Il y
avait encore plus d’accouplements à l’automne pour exprimer de
la gratitude envers les dieux, encore plus lors du solstice d’hiver
pour renforcer le soleil faiblissant. Quand arrivait un
changement de saison, toute vieille saison faisait en sorte que les
adorateurs de Baal s’engageaient dans une panoplie de déviations
sexuelles, de polygamie, de polyandrie, de prostitution, d’adultère,
de fornication, de viol, d’inceste, d’homosexualité abusive, de
rencontres homosexuelles fortuites, de pédérastie et de
bestialité.''
''En certaines occasions, les prêtres de Baal célébraient les
rituels indirectement, comme des représentants du peuple, mais en
d’autres occasions, le peuple lui-même partageait le rituel,
participant à toutes les vigoureuses cabrioles de la prêtrise.''
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