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Patristique\Flavius Josephe





Autobiographie

Les Guerres Juives
L.01
L.02
L.03
L.04
L.05
L.06
L.07

Les Antiquités Juives
  L.01
  L.02
  L.03
 
L.04 Extract
  L.05
  L.06
 
L.07
 
L.08
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L.10
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L.15
 
L.16
 
L.17
 
L.18
 
L.19
 
L.20

Contre Apion
L.01
L.02


Introduction

Flavius Josèphe

Si l'on mesure la valeur d'un historien au nombre et à l'importance des informations dont on lui est redevable, il est peu d'historiens qui puissent être comparés à Flavius Josèphe.
Par sa rigueur il s'est acquis la reconnaissance des historiens de la Judée, de Rome et du christianisme.
L'auteur offre un merveilleux exemple de la souplesse du génie israélite et de ses puissantes facultés d'assimilation. Son oeuvre, négligée par les Juifs, qui voyaient dans l'auteur un renégat, c'est à l'Église chrétienne qu'elle doit d'être parvenue jusqu'à nous. Les Pères de l'Église citent fréquemment Josèphe ; les clercs du moyen âge le lisaient, dans le texte original ou dans la traduction latine exécutée par ordre de Cassiodore. L'annaliste du peuple élu, le « Tite Live grec », comme l'appelait saint Jérôme, était si bien l'historien par excellence que sa renommée finit par retentir jusque chez ses coreligionnaires et de nombreuses traductions le popularisèrent dans toutes les langues modernes.
Il fut un temps où toute famille chrétienne possédait sur les rayons de son armoire à livres, à côté d'une Bible, un Josèphe in-folio. De nos jours la source est négligée et c'est un tort. Il existe dans notre langue deux versions complètes de Josèphe. L'une, celle d'Arnauld d'Andigny (1667-9), a dû au nom de son auteur et à un certain charme janséniste de style la faveur de nombreuses réimpressions2[3]. L'autre, celle du Père Louis-Joachim Gillet (1756-7).
‘’Puisse Josèphe redevenir, un livre de chevet, ayant sa place marquée dans toutes les bibliothèques sérieuses!’’ -  Théodore REINACH, Saint-Germain, 10 septembre 1900

Les Guerres Juives

Son premier ouvrage, raconte l'histoire de la formidable insurrection de 66 à 70 après J.-C. où succomba définitivement l'indépendance de sa patrie. Il y raconte presque jour par jour les événements auxquels il fut mêlé lui-même, tantôt comme acteur, tantôt comme spectateur. On ne peut mettre en doute ni la compétence du narrateur, ni la véracité générale de la narration. Or, ce récit, qui se recommande aux spécialistes par l'abondance et la précision des détails relatifs aux opérations militaires1[1], est en même temps le tableau, émouvant d'une des plus tragiques catastrophes nationales que l'histoire ait enregistrées. Ce journal de l'agonie d'un peuple, c'est les souvenirs d'un témoin bien informé.

L'Autobiographie

L'Autobiographie sont les mémoires piquants d'un général d'insurrection malgré lui, auquel peut s'appliquer le mot éternellement vrai : « Je suis leur chef, il faut que je les suive ». Heureusement Josèphe ne les a pas suivis jusqu'au bout.

Les Antiquité juives

Les Antiquités judaïques sont, dans la première moitié, un abrégé de la Bible à l'usage des lecteurs païens, qui s'oppose à l'exégèse allégorique, presque contemporaine, de Philon ; insérée de traits empruntés à la tradition orale. Les dix derniers livres de cet ouvrage constituent un document historique de premier ordre. Josèphe a soigneusement dépouillé tous les historiens grecs et romains qui pouvaient lui fournir, même en passant, des données sur les faits et gestes du peuple juif; comme ces historiens sont perdus, son ouvrage comble ainsi une lacune qui serait irréparable. Dans l'histoire d'Hérode, où Josèphe suit de très près les mémoires de Nicolas de Damas, secrétaire de ce roi, dans celle des soixante-dix années suivantes, sur lesquelles il a recueilli des renseignements de la bouche des contemporains, les Antiquités acquièrent la valeur d'un document original. Elles intéressent au plus degré non seulement l'histoire juive, mais l’histoire romaine et celle du christianisme naissant, quoique Josèphe y fasse à peine une allusion fugitive ; sans lui, le milieu historique où le christianisme a pris naissance serait impossible à reconstituer.

Défense du judaïsme

Le quatrième et dernier ouvrage de Josèphe, la Défense du judaïsme connue sous le titre impropre de Contre Apion, n'est pas le moins précieux. L'auteur, arrivé à la pleine maturité de son talent, s'y révèle polémiste ingénieux, apologiste éloquent. Il nous initie aux procédés de discussion des antisémites d'il y a dix-huit siècles.
Dans son zèle de prouver l'antiquité du peuple juif par le témoignage des auteurs païens eux-mêmes, il reproduit de longs extraits, des historiens grecs qui disposaient des annales sacerdotales de l'Égypte, de la Chaldée et de Tyr. Josèphe a ainsi préservé de la destruction quelques pages de l'histoire de ces vieilles monarchies, engloutie dans le naufrage de la bibliothèque d’Alexandrie.


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