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Exégèse Biblique



Buvons a la source


 Ceux qui ne connaissent pas très bien la Bible, la lisent comme un livre, un roman, et ils ne voient pas plus loin dirait-on, que le bout de leur nez. Ils lisent par exemple l’histoire de Joseph qui a été vendu par ses frères (Genèse 37,26-28), déporté en Egypte. Et, lorsqu’ils ont lu l’histoire, ils se disent: c’est une belle histoire ! Et ils retournent à leurs occupations.

Mais, ceux qui connaissent bien les profondeurs de l’écriture, savent que derrière Joseph se cache Jésus. Joseph était en symbole Jésus-Christ. Il est l’image de Jésus-Christ.

Ce Joseph, qui a été vendu par Juda et ses frères, c’est de même Jésus qui a été vendu lui aussi pour le même prix : trente pièces d’argent, par Judas et ses frères, les juifs.

C’est ce Jésus qui comme Joseph a été déporté dans un pays lointain quant à l’endroit ou il vivait : le ciel, pour le salut de ses frères.

Lorsque nous connaissons l’écriture, nous nous rendons compte à quel point elle recèle des trésors cachées et derrière les choses cachées, d’autres choses cachées. Les profondeurs insondables de l’écriture comme le dit si bien l’apôtre Paul. - Romains 11,33.

Paul dit également que Sara et Agar, deux femmes qu’Abraham avait connues, représentent elles aussi deux alliances, deux nations différentes. Israël selon la chair et Israël spirituel (Galates 4, 24,25). Derrière ces deux femmes, se trouvent, encore une fois, les choses secrètes et profondes de l’écriture.

Avons-nous donc besoin de l’ésotérisme, avons-nous besoin de la Cabale pour connaître Dieu ? Non ! Dans la Bible, nous avons tout ce qu’il nous faut.

Vous connaissez certainement ce conte pour enfant: Blanche Neige et les sept nains. Dans cette histoire, il y a une jeune fille pure et droite et une sorcière. On retrouve également la bonne fée : le bien, et la sorcière : le mal. Dans ce conte, la sorcière prend une pomme, la coupe en deux et en empoisonne une moitié. La moitié qui est empoisonnée et celle qui semble la plus belle. La sorcière amène la pomme à la jeune fille qui est pure et lui dit : tiens, mange. La jeune fille mord alors innocemment dans la partie qui lui semble la plus belle et elle meurt.

Ceci nous rappelle que, parfois, selon le côté de la pomme que nous allons manger, nous vivrons ou nous mourons. On peut comparer cette pomme à la philosophie de ce monde et à la philosophie du Seigneur. Si vous absorbez la bonne philosophie, celle du Seigneur, celle consignée dans la parole de Dieu, vous vivrez. Mais si nous nous laissons tromper par les philosophies de ce monde : bouddhisme, hindouisme, ésotérisme, sciences occultes, politique ou autres choses semblables, assurément, nous mourrons.

Et même si au jour de la résurrection, notre Seigneur revient pour nous donner la vie malgré nos errements, nous aurons perdu beaucoup d’avantages. Nous n’aurons pas écouté sa voix qui nous conseillait d’accumuler des  trésors dans le ciel.

Faisons donc bien attention quel côtéde la pomme nous mordons. Nourrissons-nous du bon côté de celle-ci, restons toujours assidu quant à l’étude et à la lecture de la Parole de Dieu afin que nous puissions vivre éternellement et ne pas nous laisser détourner par des philosophies humaines.

Si vous pensez que le Seigneur peut nous parler, à travers un simple homme que je suis, je vais une fois de plus vous poser quelques questions auxquelles je vous demande de répondre dans votre cœur :

Quand la dernière fois avez-vous ouvert votre Bible et l’avez-vous lu ?

Quand avez-vous pour la dernière fois mangé ou bu la parole du Seigneur ?

Quand avez-vous eu soif du Seigneur ?

« Celui qui ne mange pas ma chair, celui qui ne boit pas mon sang, celui qui n’a pas soif de moi n’obtiendra pas la vie éternelle » nous dit le Seigneur (Jn 6,51-54)., Si nous voulons obtenir la vie éternelle, nous devons lire la Bible et nous devons l’étudier régulièrement, cela est capital.

Nous allons examiner quelques points qui nous montrent l’importance de cette lecture et voir comment, à travers un simple texte, le Seigneur nous rappelle que nous n’avons besoin de rien de plus, pour la comprendre, que ce que nous avons dans sa Parole et de la tradition apostolique. Nous allons ensemble examiner certaines choses cachées qui se tiennent derrière des récits qui nous semblent anodins.

Le cas d'Agar

Dans Genèse 16,4-15 il est écrit : "Celui-ci [Abraham] alla vers Agar, qui devint enceinte. Lorsqu’elle se vit enceinte, sa maîtresse ne compta plus à ses yeux. Alors Saraï dit à Abraham: tu es responsable de l’injure qui m’est faite! J’ai mis ma servante entre tes bras et, depuis qu’elle s’est vue enceinte, je ne compte plus à ses yeux. Que Yahweh juge entre moi et toi! Abraham dit à Saraï: Eh bien, ta servante est entre tes mains, fais-lui comme il te semblera bon. Sarai la maltraita tellement que l’autre s’enfuit de devant elle. L’ange de Yahweh la rencontra près d’une certaine source au désert, la source qui est sur le chemin de Schur. Il dit: Agar, servante de Saraï, d’où viens-tu et ou vas-tu? Elle répondit: Je fuis devant ma maîtresse Saraï. L’ange de Yahweh lui dit: Retourne chez ta maîtresse et soit lui soumise. L’ange de Yahweh lui dit: Je multiplierai beaucoup ta descendance, tellement qu’on ne pourra pas la compter. L’ange de Yahweh lui dit: Tu es enceinte et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom d’Ismaël, car Yahweh a entendu ta détresse. Celui-là sera un onagre d’homme, sa main contre tous, la main de tous contre lui, il s’établira à la face de tous ses frères. A Yahweh qui lui a parlé, Agar donna ce nom: Tu es El-Roï, car, dit-elle, Ai-je encore vu ici celui qui me voit? C’est pourquoi on a appelé ce puits le puits de Lahaï-Roï; il se trouve entre Cadès et Bérèd. Agar enfanta un fils à Abraham, et Abraham donna au fils qu’enfanta Agar le nom d’Ismaël. Abraham avait quatre-vingt-six ans quand Agar le fit père d’Ismaël."

Réfléchissons sur cette lecture. Il s’agit d’Agar qui est maltraitée par sa maîtresse parce qu’elle s’est montrée très orgueilleuse. Elle était enceinte alors que sa maîtresse était stérile et, comme à cette époque là, être stérile était une malédiction, et bien Agar va se moquer de sa maîtresse. Celle-ci va donc se retourner contre-elle comprenant que cette esclave, en fait, tentait de s'élever plus qu’elle.

On notera qu’à ce moment là, l’ange n’apparaît pas à Agar, il ne lui donne aucune vision, ne lui parle pas. Alors Agar s’enfuit et arrive auprès d’un puits et c’est là seulement que l’ange lui apparaît qu’il lui dit de s’en retourner, qu’elle aura un fils et qu’il le bénira. Donc, à cet endroit, elle va donner un nom au puit: Lahaï-Roï c’est-à-dire " le puits de celui que j’ai vu en face". "Elle donna au Seigneur qui lui parlait le nom de: Toi le Dieu qui me regarde". Auprès du puits, Dieu regarde Agar et va lui parler. Il se fait voir à elle. Dans l’écriture, l’eau, les puits, symbolisent la connaissance.

Genèse 21,19 précise que Dieu dessilla les yeux d’Agar et elle aperçut un puits. Elle alla remplir l’outre et fit boire le petit. Dieu fut avec lui, il grandit et demeura au désert, et il devint un tireur d’arc.

Donc, Agar est chassée de devant sa maîtresse Elle arrive auprès du puits, l’enfant va mourir, elle n’a pas vu l’eau mais maintenant elle voit l’eau et l’enfant va reprendre la vie. Encore une fois, elle se trouve devant un puits et il est dit que devant le puits, Dieu lui ouvrit les yeux. Alors elle remplit son outre d’eau et donne à boire à l’enfant.

Le cas d'Abraham

Genèse 21,22- explique prophétiquement: « En ce temps-là, Abimélek et Pikol, chef de son armée, dirent à Abraham: Dieu est avec toi en tout ce que tu fais. Maintenant, jure-moi ici par Dieu que tu ne me tromperas pas, ni mon lignage et parentage, et que tu auras pour moi et pour ce pays où tu es venu en hote la même bienveillance que j’ai eue pour toi. Abraham répondit: Oui, je le jure! Abraham fit reproche à Abimélek à propos du puits que les serviteurs d’Abimélek avaient usurpé. Et Abimélek répondit: Je ne sais pas qui a pu faire cela: toi-même ne m’en as jamais informé et moi-même je n’en ai rien appris qu’aujourd’hui. Abraham prit du petit et du gros bétail et le donna à Abimélek, et tous les deux conclurent une alliance. Abraham mit à part sept brebis du troupeau, et Abimélek lui demanda: Que font là ces sept brebis que tu as mises à part? Il répondit: C’est pour que tu acceptes de ma main ces sept brebis, afin qu’elles soient un témoignage que j’ai bien creusé ce puits. C’est ainsi qu’on appela ce lieu Bersabée, parce qu’ils y avaient tous deux prêté serment. Ils conclurent une alliance à Bersabée. Abimélek et Pikol, chef de son armée, se levèrent et ils retournèrent au pays des Philistins. Abraham planta un tamaris à Bersabée et il y invoqua le nom de Yahweh, Dieu d’Eternité. »

Dans ce récit nous comprenons qu'Abraham, le représentant de Dieu, fait une alliance avec des païens auprès d'un puits. Autrement dit, dans l’écriture, les alliances se réalisent elles-aussi, auprès des puits, c’est-à-dire auprès des sources d’eau que le Seigneur nous donne. Par exemple, si nous voulons réliser une alliance avec le Seigneur, c’est auprès des sources d’eau de sa parole que nous pouvons la contracter.

Le cas de Rébecca

En Genèse 24,10-, la Bible relate: « Le serviteur prit dix chameaux de son maître [Abraham] et, emportant de tout ce que son maître avait de bon, il se mit en route pour l’Aram Naharayim, pour la ville de Nahor. Il fit agenouiller les chameaux en dehors de la ville, près du puits, à l’heure du soir, à l’heure où les femmes sortent pour puiser. Et il dit: Yahweh, Dieu de mon maître Abraham, sois-moi propice aujourd’hui et montre ta bienveillance pour mon maître Abraham! Je me tiens près de la source et les filles des gens de la ville sortent puiser de l’eau. La jeune fille à qui je dirai: Incline donc ta cruche, que je boive et qui répondra: Bois et j’abreuverai aussi tes chameaux, ce sera celle que tu as destinée à ton serviteur Isaac, et je connaîtrai à cela que tu as montré ta bienveillance pour mon maître. Il n’avait pas fini de parler que sortait Rébecca, qui était fille de Bétuel, fils de Milka, la femme de Nahor, frère d’Abraham, et elle avait sa cruche sur l’épaule. La jeune fille était très belle, elle était vierge, aucun homme ne l’avait approchée. Elle descendait à la source, emplit sa cruche et remonta. Le serviteur courut au-devant d’elle et dit: S’il te plait, laisse-moi boire un peu d’eau de ta cruche. Elle répondit: Bois, Monseigneur et vite elle abaissa sa cruche sur son bras et le fit boire. Quand elle eut fini de lui donner à boire, elle dit: Je vais puiser aussi pour tes chameaux, jusqu’à ce qu’ils soient désaltérés. Vite elle vida sa cruche dans l’auge, courut encore au puits pour puiser et puisa pour tous les chameaux. L’homme la considérait en silence, se demandant si Yahweh l’avait ou non mené au but. »

Ici, Rébecca représente l’église qui, encore une fois, auprès d’une source d’eau va donner à boire aux chameaux, c’est-à-dire les païens et va les abreuver de la source d’eau pure du Seigneur. C'est ainsi qu'en image, le Seigneur Jésus-Christ va chercher la fiancée d’Isaac. Il l'a trouve auprès d’une source d’eau. Ceci représente les chrétiens, l’Eglise, qui s'abreuvent à l’eau de la source du Seigneur Jésus-Christ.

La Rencontre d'Isaac et de Rébecca

Genèse 24,61- écrit : « Rébecca et ses servantes se levèrent, montèrent sur les chameaux et suivirent l’homme. Le serviteur prit Rébecca et partit. Isaac était revenu au puits de Lahaï-Roï, et il habitait au pays du Négeb. Or Isaac sortit pour se promener dans la campagne, à la tombée du soir, et, levant les yeux, il vit que des chameaux arrivaient. Et Rébecca, levant les yeux, vit Isaac. Elle sauta à bas du chameau et dit au serviteur: Quel est cet homme-là, qui vient dans la campagne à notre rencontre? Le serviteur répondit: C’est mon maître; alors elle prit son voile et se couvrit. Le serviteur raconta à Isaac toute l’affaire qu’il avait faite. Et Isaac introduisit Rébecca dans la tente de sa mère Sara: il la prit et elle devint sa femme et il l’aima. Et Isaac se consola de la perte de sa mère.»

La fiancée du Seigneur Jésus-Christ se tient auprès d’un puits, c’est là qu'il la trouve, le puits qui représente les sources de la connaissance et de la parole de Dieu.

Voilà que Rébecca décide de suivre le serviteur pour aller rejoindre Isaac. Celui-ci se tient également auprès d’un puits, celui de Lahaï-Roï, le puits ou le Seigneur a parlé, le puits ou le Seigneur se montre.

L’écriture qui est inspirée de Dieu, est utile pour nous enseigner, elle est profonde si nous savons lire derrière le sens de ce qui paraît seulement évident comme le fait l’apôtre Paul lorsque lui-même nous dit: Sara représente l’église et Agar représente l’ancienne Israël. - Gal 4,24.

Si nous, chrétiens, comprenons ces choses cachées, nous devons en permanence nous tenir auprès des puits de source d’eau que nous a donné le Seigneur, c’est-à-dire auprès des Saintes-Ecritures, là où jaillit l’eau vive, l’eau pure contenues dans le réceptacle de la tradition apostolique. Et que c’est là, auprès de ce puits que nous rencontrerons et que nous verrons le Seigneur. C’est là qu’il nous parle, qu’il se montre à nous.

Le cas d'Isaac

Genèse chapitre 25,11 relate : "Après la mort d’Abraham, Dieu bénit son fils Isaac, et Isaac habita près du puits de Lahaï-Roï."

La Bible ne dit pas cela d'Ismaël, mais d’Isaac seulement. Il écrit qu’Isaac vivait auprès du puits de Lahaï-Roï, là où l’on voyait le Seigneur.

Genèse 26,14-33 précise: "Il avait des troupeaux de gros et de petit bétail et de nombreux serviteurs. Les Philistins en devinrent jaloux. Tous les puits que les serviteurs de son père avaient creusés, du temps de son père Abraham, les Philistins les avaient bouchés et comblés de terre. Abimélek dit à Isaac: Pars de chez nous, car tu es devenu beaucoup plus puissant que nous. Isaac partit donc de là et campa dans la vallée de Gérar, où il s’établit. Isaac creusa de nouveau les puits qu’on avait creusés aux jours de son père Abraham et que les Philistins avaient bouchés après la mort d’Abraham, et il leur donna les mêmes noms que son père leur avait donnés. Les serviteurs d’Isaac creusèrent dans la vallée et ils trouvèrent là un puits d’eaux vives. Mais les bergers de Gérar entrèrent en dispute avec les bergers d’Isaac, disant: L’eau est à nous! Isaac nomma ce puits Eseq, parce qu’ils s’étaient querellés avec lui. Ils creusèrent un autre puits, et il y eut encore une dispute à son propos; il le nomma Sitna. Alors il partit de là et creusa un autre puits, et il n’y eut pas de dispute à son propos; il le nomma Rehobot et dit: Maintenant Yahvé nous a donné le champ libre pour que nous prospérions dans le pays. De là il monta à Bersabée. Yahweh lui apparut cette nuit-là et dit: Je suis le Dieu de ton père Abraham. Ne crains rien, car je suis avec toi. Je te bénirai, je multiplierai ta postérité, en considération de mon serviteur Abraham. Il bâtit là un autel et invoqua le nom de Yahweh. Il dressa là sa tente. Les serviteurs d’Isaac forèrent un puits. Abimélek vint le soir de Gérar, avec Ahuzzat son familier et Pikol le chef de son armée. Isaac leur dit: Pourquoi venez-vous à moi, puisque vous me haïssez et que vous m’avez renvoyé de chez vous? Ils répondirent: Nous avons bien vu que Yahweh est avec toi et nous avons dit: Qu’il y ait un serment entre nous et toi et concluons une alliance avec toi: jure de ne nous faire aucun mal, puisque nous ne t’avons pas molesté, que nous ne t’avons fait que du bien et t’avons laissé partir en paix. Maintenant tu es béni de Yahweh. Il leur prépara un festin, et ils mangèrent et burent. Levés de bon matin, ils se firent un serment mutuel. Puis Isaac les congédia et ils le quittèrent en paix. Or ce fut ce jour-là que les serviteurs d’Isaac lui apportèrent des nouvelles du puits qu’ils creusaient et ils lui dirent: Nous avons trouvé l’eau! Il appela le puits Sabée, d’où le nom de la ville, Bersabée, jusqu’à maintenant."

Bersabée signifie le puits du serment.

Nous avons lu qu’Isaac creuse à nouveau les puits de son père, il ne creuse pas de nouveaux puits. Les anciens puits, là où il y avait la connaissance, l’eau d’Abraham.

Par contre les Philistins bouchent les puits et les assèchent.

Autrement dit, Isaac cherche à obtenir la connaissance, à boire l’eau de ses ancêtres; par contre, les païens, eux, bouchent les puits.

Certains chrétiens agissent ainsi. Les vrais Chrétiens essaient de creuser ou de redécouvrir des puits, la connaissance des anciens, d’Isaac, d’Abraham et de Jacob, et c’est pour cela qu'ils lisent assidument la parole de Dieu. Ils désirent ardemment boire de cette eau.

Mais d’autres viennent et ils ne veulent pas que nous buvions cette parole et ils veulent boucher ces puits. Il faut donc lire la Parole, essayer de savoir qu’elle était la connaissance d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Moïse, essayer de la faire vôtre et, si d’autres veulent disputer avec vous, boucher les puits, les laisser faire et aller déboucher d’autres puits.

La rencontre de Jacob et de Rachel

Il est dit en parlant de Jacob: "Et voici qu’il vit un puits dans la campagne, près duquel étaient couchés trois troupeaux de petit bétail: c’était à ce puits qu’on abreuvait les troupeaux. Tous les troupeaux se rassemblaient donc là, on roulait la pierre au-dessus de l’ouverture des puits, on abreuvait les troupeaux et on remettait en place la pierre".

C’est à nouveau auprès d’un puits, que Jacob, qui représente prophétiquement Jésus-Christ, va trouver sa fiancée, c’est-à-dire l’Eglise: Rachel (Genèse 29,1-10).

Cf. Mat 24,45.

Le cas de Moïse

Dans Exode au chapitre 2, il est dit que Pharaon qui avait appris ce qui s’était passé, cherchait à faire mourir Moïse. Et Moïse s’enfuit de devant Pharaon et il arriva dans le désert de Sîn, et il est précisé auprès d’un puits.

Là encore, Moïse qui représente Jésus-Christ va prendre la défense des sept filles du prêtre de Madiân ( 7 églises - Rév 2/3) qui sont empêchés d'atteindre l'eau du puits pour abreuver les troupeaux de leur père (les brebis de Dieu) par les bergers ( méchants bergers ) .Exode 2,16,17

Et là Moïse qui représente notre Seigneur après "être venu à leurs secours", "abreuva le petits bétails" Les bergers, eux, veulent chasser celles qui désirent s'approcher du puits ( la parole de Dieu) mais Moïse va les aider et les délivrer. Tout cela toujours auprès du puits de la connaissance.

On parle à nouveau d’un puits lorsqu’il est dit qu’Israël rentre en terre promise.

Nombres 21, 22 : "Je voudrais traverser ton pays. Nous ne nous écarterons pas à travers les champs ni les vignes; nous ne boirons pas l’eau du puits; nous suivrons la route royale, jusqu’à ce que nous ayons traversé ton territoire."

« Bois l’eau de ta propre citerne »

Proverbes 5,15 -18 : "Bois l’eau de ta propre citerne, l’eau jaillissante de ton puits! Tes fontaines s’écouleraient au-dehors, tes ruisseaux sur les places publiques: qu’ils restent pour toi seul, et non pour des étrangers avec toi! Bénie soit ta source! Trouve la joie dans la femme de ta jeunesse".

"Bois l’eau de ta propre citerne", autrement dit, creuse-toi des puits.

Pour chacun d’entre-nous, la parole de Dieu nous dit : "ne laisse pas tes sources se répandre au dehors", creuse des puits pour toi seul, étudie la parole de Dieu. Pas pour les étrangers avec toi mais toi, ouvre ta bible, examine là et que ta source soit bénie.

Comme ce texte s’applique en priorité à Jésus-Christ, fait la joie de la femme de ta jeunesse, c’est-à-dire l’église. Et nous aussi, c’est auprès des puits de source d’eau que nous rencontrerons Jésus. C’est là que l’ange nous parlera, c’est là que le Seigneur nous parlera si nous restons auprès de la parole de Dieu, c’est-à-dire la Bible.

Pour vous montrer que la Parole de Dieu est profonde dans ce qu’elle cite et qu’elle continue dans son raisonnement, lisons l’évangile de Jean.

Exemple de la Samaritaine

Jean 4, 3 : "Il quitta la Judée et s’un retourna en Galilée. Or il lui fallait traverser la Samarie. Il arrive donc à une ville de Samarie appelée Sychar, près de la terre que Jacob avait donnée à son fils Joseph. Là se trouvait la source de Jacob. Jésus, fatigué par la marche, se tenait donc assis tout contre la source. C’était environ la sixième heure. Une femme de Samarie vient pour puiser de l’eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire. Ses disciples en effet s’en étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger. La femme samaritaine lui dit: Comment! Toi qui es Juif, tu me demandes à boire à moi qui suis une femme samaritaine? (les Juifs en effet n’ont pas de relation avec les samaritains). Jésus lui répondit: Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire, c’est toi qui l’aurais prié et il t’aurait donné de l’eau vive. Elle lui dit: Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où l’as-tu donc, l’eau vive? Serais-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits et y a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses bêtes? Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura soif à nouveau; mais qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif; l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source d’eau jaillissant en vie éternelle.

La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif et ne vienne plus ici pour puiser. Il lui dit: Va, appelle ton mari et reviens ici. La femme lui répondit: Je n’ai pas de mari. Jésus lui dit: Tu as bien fait de dire: Je n’ai pas de mari, car tu as eu cinq maris et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari; en cela tu dis vrai. La femme lui dit: Seigneur, je vois que tu es un prophète…Nos pères ont adoré sur cette montagne et vous, vous dites: C’est à Jérusalem qu’est le lieu où il faut adorer. Jésus lui dit: Crois-moi, femme, l’heure vient où ce n’est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et c’est maintenant, où les véritables adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car tels sont les adorateurs que cherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui adorent, c’est en esprit et en vérité qu’ils doivent adorer."

Nous venons de lire que Jésus se promène en Samarie et auprès d’un puits il rencontre une samaritaine et lui dit: Donne-moi à boire.

Pensez-vous que Jésus lui demande sans raison?

Pensez-vous que Jésus ne pouvez pas attendre que les disciples reviennent ? Non, il demande.

Et la femme lui dit: Comment se fait-il que toi qui es Juif, tu me demandes à boire à moi qui suis une Samaritaine? Jésus lui répondit: Si tu savais à qui tu parles, c’est toi qui lui proposerais à boire. Et finalement il en vient à lui dire: J’ai une source d’eau qui ne s’épuise pas et qui donne la vie éternelle. Et la femme qui ne résonne que humainement, n’arrive pas à comprendre que ce que lui dit Jésus n’est pas à prendre au sens littéral, mais au sens spirituel. Le sens littéral restant cependant authentique. La femme ne comprend pas que l'eau que propose Jésus puisse donner la vie éternelle et ne s’épuise pas et lui demande ironiquement:

« Seigneur donne-moi à boire de cette eau, afin que je n’ai plus soif et ne vienne plus ici pour puiser. » Jean 15,15

En réalité, Jésus parle encore au sens spirituel et c’est auprès du puits qu’il lui dit : Si tu bois la source d’eau que je vais te donner, alors tu obtiendras vraiment la vie éternelle.

Cette source d’eau, c’est toujours la parole de Dieu, l’Esprit Saint du Seigneur Jésus-Christ qui transpire à travers cette parole. Lorsque nous lisons celle-ci, comprenons que toujours, derrière le sens qui nous paraît ordinaire, comme pour cette samaritaine, se cache toute la profondeur du texte biblique.

La bible est écrite de façon très simple pour ceux qui sont simples, mais elle est écrite de façon très profonde pour ceux qui sont profonds.

Le puits peut nous paraître très peu profond et, mais c'est parce que l'eau est haute, et nous pouvons commencer à prendre de l’eau . Mais, en période de famine, de sécheresse, alors il faut aller chercher l’eau au plus profond du puits.

Encore une fois, comprenons que la parole de Dieu c’est le puits auprès duquel se tient le Seigneur, il est là, il attend que nous venions auprès du puits, il ne nous parlera jamais ailleurs qu’auprès du puits, c’est-à-dire la Bible.

Quand je suis devant le puits, je perçoit la voix du Saint Esprit.

Si certains veulent le boucher, pas de problème, mais moi ce qu’il faut c’est que j’aille auprès de ce puits, que j’en saisisse les eaux, que je les puise et que je m’en abreuve car ce sont elles qui donnent la vie éternelle. C’est là que le Seigneur me dira : N’aie pas peur," je te bénirai", je te donnerai la vie éternelle, agis de telle manière ou de telle manière comme pour Agar. C’est là auprès du puits que le Seigneur nous dit: Voici, "je fais une alliance éternelle avec toi". Nous serons amis pour toujours auprès du puits, "bois les eaux de ta citerne", de ta bible. Bois les eaux qui sortent de ton puits, lis la bible chaque jour sinon tu n’obtiendras rien, tu ne verras pas le Seigneur, n’auras pas de visions, pas d’alliance.

Allons puiser chaque jour dans la bible la source d’eau qui donne la vie éternelle.

Francis Hubert
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