LES-CHRETIENS.org
                            A Worldwide-Christians website

  Christian's Encyclopedia : F





FARD v. Antimoine.FÉLIX, Act 23, 24. et 24, onzième gouverneur de la Judée, reçut ce poste par l'entremise du grand prêtre Jonathan. Il était frère de Pallas, le favori de l'empereur. Il portait aussi les noms de Claude et d'Antoine, parce qu'il était affranchi de l'empereur Claude et de sa mère Antonia. Son gouvernement fut cruel et tyrannique, et lui-même se livra à tous les vices. Il séduisit Drusille, cf., tille du roi Hérode-Agrippa, l'épousa du vivant d'Azizus, son mari, et lui donna un fils. Il eut presque continuellement à lutter, d'abord contre des brigands, puis contre des assassins de profession, qu'il ne craignait cependant pas de soudoyer dans l'occasion pour se défaire de ceux qui lui portaient ombrage ; puis contre de faux messies ; il dut chercher à concilier des querelles entre les Syriens et les Juifs, entre les prêtres et les grands. Sa vie fut agitée, et l'occasion ne lui manqua pas pour trouver la paix, mais il eût mieux aimé de l'argent. L'apôtre Paul lui avait été envoyé par le tribun Lysias, et quoique la cause fut très simple à entendre, de l'aveu même de Lysias qui, dans toutes les accusations élevées, n'en voyait aucune qui pût entrainer la mort, ni même un emprisonnement, Félix, occupé de ses débauches, le retint deux ans en prison pour l'amener à se racheter par des présents ; il voulut même que l'apôtre fût traité avec douceur, et qu'on n'empêchât aucun de ses amis de le servir et de le visiter, sans doute pour que ceux-ci l'encourageassent à obtenir sa liberté et l'aidassent par leurs dons. Aucun vice ne manqua à cet homme, cruel, tyrannique, avare, adultère, assassin : mais telle est aussi la force de l'étincelle divine qui reste dans la conscience, que même dans une âme comme la sienne le ravage des passions ne pût pas l'étouffer entièrement, et quand Paul lui parla de jugement et de chasteté, Félix, effrayé, troublé, refusa de prolonger la conversation et l'ajourna indéfiniment. Deux ans après, Félix reçut son congé; de retour à Rome, il fut accusé par les Juifs de Césarée pour crime de concussion, mais absous par Néron, sur l'intercession de Pallas.

FEMME
Dans le récit de la genèse
Le récit de la Genèse débute avec la création de l'homme et de la femme. Cependant, le Saint-Esprit, a trouver bon de préciser immédiatement que la femme fut créée après l'homme, et pour être une « aide qui soit son complément ».
L'apôtre Paul reprendra naturellement cette chronologie lorsqu'il affirme sous inspiration divine : «  Ce n'est pas la femme qui fut créée la première, mais l'homme ».

A l'origine, l'homme n'vaiat pas reçu pouvoir de dominer sur sa femme, comme il avait reçu celui de dominer sur toute la création, mais à cause des deux fautes consistant en l'usurpation de l'autorité légale par Eve et la pusilzanimité de son mari dans l'exercice de son autorité naturelle, Dieu annoça que « l'homme dominerait sur sa femme »

v. Eve

Les patriarches pieux respectaient tous profondément leurs épouses.
Les patriarches pieux  se considéraIent bien comme les chefs de la famille
cependant ils respectaient tous profondément leurs épouses.
Les femmes avaient chez eux un appartement séparé dans leurs tentes nomades, Gen. 24, 67. 31, 33
Les femmes étaient à la tête des travaux domestiques,
les jeunes filles gardaient les troupeaux, Gen. 29,9. Ex. 2, 16.1 Sam. 9,11.
Les femmes d'un rang moins élevé ne furent pas longtemps officiellement séparées de la compagnie des hommes, 1 Sam. 9, 11. Ex. 21, 22. Deu 25, 11. Ruth 2, 5. 2 Sam. 19, 5.20,16. Mat 9,20. 12, 46. 26, 7. Luc 10, 38. Jean 4, 7.
Elles suivaient quelquefois à la guerre leurs parents ou leurs maris. Deu 21,11
Cependant la règle générale resta toujours la convenance pour les femmes mariées ou non mariées, de rester chez elles autant que possible, et les nombreuses femmes de Salomon formèrent certainement un harem bien gardé, comme celles de Jéhojachin, dont la surveillance avait été confiée à des eunuques, 1 Rois 11, 3. 2 Rois 24, 15. cf. Est. 2, 3. 11.
Mais on les voit aussi paraître en public, 1 Rois 14, 4. 2 Sam. 6, 20. ; elles prennent part aux fêtes nationales, 1 Sam. 18, 6. Jug. 16, 27., et à certaines réjouissances de famille, alors même qu'il s'y trouve des étrangers, Mat 14, 6. et pouvaient ainsi être vues et abordées par les étrangers, Gen. 20,2. cf. Jug. 4, 17.;

Des rôle distincts
Leurs occupations principales étaient l'intérieur de la maison ; elles travaillaient à la couture, à la broderie, et à la pâtisserie, 1 Sam. 2,19.2 Sam. 13, 8. Prov. 31, 13.; elles s'occupaient quelquefois aussi de commerce, Prov. 31, 24.
Leurs devoirs, dans la législation mosaïque, se réduisaient à la plus entière obéissance à leurs maris ; elles en dépendaient au point que si l'une faisait un vœu, de quelque nature qu'il fût, elle ne pouvait être tenue de le remplir si son mari s'y opposait le même jour.
On peut voir, 1 Cor. 7, les devoirs que l'apôtre leur impose à l'égard de leurs maris; elles doivent  leur  être  soumises comme  à Christ, Eph. 5, 22.
Il leur est défendu de parler ou d'enseigner dans l'église, et d'y paraître sans voile et la tête découverte, 1 Cor. 11, 5. 14, 34.
La modestie leur est recommandée, et l'éloignement des frisures, des ornements superflus, et des habits somptueux, Tit. 2, 4.5.1 Pier. 3, 1. 3.
1 Tim. 2, 15. v. Eve.
Isaïe 3,12  "Mon peuple a pour oppresseurs des enfants, Et des femmes dominent sur lui ; Mon peuple, ceux qui te conduisent t’égarent, Et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches."

Isaïe 3,12
 "Mon peuple a pour oppresseurs des enfants, Et des femmes dominent sur lui ; Mon peuple, ceux qui te conduisent t’égarent, Et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches."


FENÊTRES Elles ne fermaient pas avec des vîtres chez les Hébreux, ni chez les Orientaux en général, à cause de la chaleur du climat, mais avec de simples treillis ou jalousies, Cant. 2, 9. Ez. 41, 16., que l'on pouvait ouvrir en partie et même entièrement. Elles garantissaient des rayons du soleil et laissaient pénétrer l'air du dehors, mais aussi les insectes, Joël 2,9. On pouvait voir parfaitement tout ce qui se passait à la rue, Jug. 5, 28. 2 Sam. 6. 16. Prov. 7, 6. 2 Rois 9, 30. Les fenêtres des maisons orientales s'ouvrent maintenant presque toutes sur la cour pour éviter la poussière, ce qui donne aux rues un aspect en général assez triste. Les fenêtres, fort grandes, descendaient jusqu'au plancher, et c'est p?r une fenêtre de ce genre, ouverte, qu'Eutyche se précipita dans la rue, Act 20, 9., comme probablement aussi le roi Achazia, 2 Rois 1, 2., cf. encore Jos. 2, 13. 1 Sam. 19, 12.

FER Métal bien connu, et mentionné fréquemment dans l'Ecriture depuis Gen. 4,22., où il apparaît pour la première fois, et d'où l'on doit conclure que sa mise en œuvre était connue fort anciennement. Moïse cependant ne s'en servit ni dans la construction du tabernacle au désert, ni dans l'érection de l'autel de pierres, Dent. 27, 5., et Salomon n'en mit dans aucune partie du temple de Jérusalem. Moïse parle du fer comme étant déjà connu en Egypte de son temps, il vante la grande dureté de ce métal, Lév. 26, 19. Deu 28, 23. 48., parle de mines de fer, Deu 8,9., et du lit de fer du roi Hog de Basan, 3, 11. L'Egypte est dite, 4, 20., avoir été un fourneau de fer pour les Israélites pendant leur servitude. Ce métal était employé à la confection d'épées, Nomb. 33, 16., de couteaux, de haches, Deu 19, 5., et d'instruments à tailler la pierre, 27, 5.. même à la construction des chariots, cf.Un joug de fer, Deu 28, 48., un ciel de fer, Lév. 26,19., un sceptre de fer, Ps. 2, 9., Apoc. 2, 27.12, 5., un nerf de fer, Es. 48, 4., un homme solide comme une colonne de fer, Jér. 1, 18., sont des images qui se comprennent parfaitement, et le faux prophète Tsidkija se fit des cornes de fer, comme emblème de la victoire qu'Achab devait, selon lui, remporter sur les Syriens.Le fer du Nord dont il est parlé, Jér. 13, 12., à côlé de l'acier, est probablement le fer célèbre qui venait des forges des Chalybes, sur les bords du Pont-Euxin, au nord de la Palestine.

FESTINS Ils étaient en général associés au culte, et comme l'accompagnement obligé des sacrifices volontaires par lesquels les solennités religieuses étaientcé-lébrées: les pauvres, les esclaves elles étrangers étaient invités à y prendre part, Deu 12, 12. 16, 11. 1 Sam. 9, 13. 16, 3. 1 Rois 1,9. 3, 1b. Soph. 1, 7. On en faisait aussi pour solenniser les alliances, les réjouissances de famille, noces, jours de. naissance, etc., Gen. 31, 54. 21, 8. 29, 22. 40, 20. Jug. 14, 10. Jean 2, 1. Job 1, 4. Mattb. 14, 6. Os. 7, 5., au départ et au retour de personnes aimées ou honorées, Gen. 26,30. 31,27. 2 Sam. 3, 20. 2 Rois 6, 23. Luc S, 29. 15, 23., et en beaucoup d'autres circonstances, lorsque la joie ou tout autre sentiment un peu vif remplissait le cœur, 2 Sam. 13, 23.1 Sam. 25, 2. 36. 2 Sam. 3, 35. Jug. 9, 27. Os. 9, 4., v. Repas. Ils avaient lieu généralement le soir. On faisait inviter et quelquefois chercher les conviés par un esclave, Prov. 9, 3. Mat 22, 3., on les embrassait à leur arrivée et on leur lavait les pieds, Luc 7, 44. 45., on leur oignait les cheveux et la barbe, quelquefois les habits et les pieds avec une huile odoriférante, Luc 7, 38. Jean 12, 3. Ps. 23, 5. Am. 6, 6., et on ornait leur tête de guirlandes, Es. 28,1. Des places leur étaient désignées conformément à leur rang, 1 Sam. 9, 22. Luc 14, 8. Marc 12, 39. Ils recevaient ordinairement des portions égales qui leur étaient servies par le maître de la maison, 1 Sam. 1,4. 2 Sam. 6,19.1 Chr. 16, 3., et qui étaient certainement suffisantes, ce qui rendait absolument honorifique la distinction qui accordait à certaines personnes des portions doubles, triples, et même quintuples, Gen. 43, 34. 1 Sam. 9, 24. L'archi-trichlin ou ordonnateur du repas, Jean 2, 8., était presque toujours un ami de la maison. Un festin pouvait se distinguer, soit par le nombre des personnes invitées, Gen. 29,22.1 Sam. 9,22.1 Rois 1, 9. 25. Luc 14,16. 5, 29., soit par la richesse de la vaiselle, Est. 1,7., soit par le grand nombre et la qualité des mets, Gen. 27, 9. Es. 25, 6. Ps. 23, S. Job 36, 16. Am. 6, 4. Les anciens festins duraient beaucoup plus que les nôtres, on s'y occupait d'affaires sérieuses, et un édit royal fut conclu à la table d'un roi de Perse, Est. 1,15. 7, 9. La musique, la danse, les jeux de mots et des énigmes, animaient le cœur et l'esprit des convives, Es. 5,12. Am. 6, 5. Ps. 69, 13. Mat 14, 6. Jug. 14,12. On brûlait des parfums au moment du départ. — Les femmes des grands avaient leurs festins dans des appartements séparés, et n'assistaient pas à ceux de leurs maris lorsqu'il s'y trouvait beaucoup d'étrangers réunis, Est. 1,9.; mais dans les maisons bourgeoises des Juifs cette différence n'existait pas.Il était interdit aux Israélites d'assister aux repas des païens offerts à la suite de leurs sacrifices, Ex. 34,15., soit parce qu'on eût pu considérer leur présence comme une participation à l'idolâtrie, soit parce qu'ils eussent été dans le cas de manger, sans le savoir peut-être, des viandes sacrifiées aux idoles, cf. 1 Cor. 10, 28.Des repas plus libres, vraies débauches dans le manger et le boire, et par le flux de paroles vaines et déshonnêtes, avaient lieu du temps des apôtres, entre les jeunes gens des villes païennes, et sont interdits aux chrétiens, Rom. 13, 13. Gai. 5, 21. 1 Pier. 4,3.; ils étaient suivis de courses folles au travers des rues, et de tapage nocturne. Les chrétiens les avaient remplacés par des agapes ou repas de cha-rité, dans lesquels les frères se réunissaient sous les yeux de leur Maître et Sauveur, pour célébrer ensemble son amour, et les sentiments d'une amitié pure et sans hypocrisie qui devaient les animer les uns à l'égard des autres, Jud. 12.1 Cor. 11, 21., etc.

FESTUS (Porcius) Affranchi, douzième procurateur de la Judée, succéda à Félix, Act 24, 27, dans la première année de Néron (61 ou 62 ap. C). Comme son prédécesseur, il voulut plaire aux Juifs, et ne sut rien faire mieux que de persécuter l'Evangile en laissant Paul en prison. Trois jours après son arrivée à Césarée, cet affranchi monta à Jérusalem, et donna audience au souverain sacrificateur et aux premiers d'entre les Juifs, qui lui demandèrent de laisser venir Paul à Jérusalem, car ils se proposaient de le faire assassiner en chemin. Festus refusa de pousser la condescendance jusque-là, et de retour chez lui, il se fit présenter l'apôtre pour l'interroger, mais sans résultat. Quelques jours après, Agrippa II et Bérénice sa sœur et concubine, étant venus le voir, il profita de l'occasion pour interroger Paul une seconde fois et le faire voir et entendre à ses augustes visiteurs. L'apôtre se défendit lui-même et témoigna plus de déférence au roi qu'au procurateur, qui l'interrompit avec toute la froideur d'un homme d'Etat en lui disant : « Ton grand savoir te met hors de sens, > parce qu'il avait parlé des glorieuses souffrances de Christ et de sa résurrection. La séance fut bientôt levée, et Paul eût apparemment été relâché s'il n'en eût appelé à l'empereur. Festus eut, comme son prédéces-seur, à lutter contre les voleurs et les brigands, et contre un certain magicien qui attirait le peuple dans le désert. II mourut bientôt après, laissant une réputation d'injustice et de nullité, et fut rem-placé par Albinus, l'an 62 ou 63.

FÊTE Les Israélites avaient quatre fêles principales, énumérées Lév. 23, : celles de Pâques, de la Pentecôte, des Expiations et des Tabernacles, v. les art, spéciaux. Ces fêtes qui réunissaient tous les Israélites mâles auprès du tabernacle, Ex. 23, 17., devaient contribuer à resserrer leurs liens, et à vivifier l'amour de la patrie ; mais ce serait une grande erreur de ne voir dans leur institution qu'un but politique ; elles avaient au contraire un caractère essentiellement religieux, comme nous pourrions déjà le conclure en voyant que le nombre 7, symbole de l'alliance, leur servait de base et de régulateur. 11 est à remarquer qu'elles se rattachaient à la fois à des faits historiques et aux principales récoltes de l'année, et comme telles elles étaient un hommage rendu par les Israélites au Dieu qui les conservait et les bénissait, tant par les bienfaits de !a nature que par les dispensations de sa Providence ; elles devaient être, en conséquence, des temps de reconnaissance et de joie ; de là leur nom général, en hébreu chaggim, qui signifie réjouissances, et la presque synonymie, même en français, des mots de fête et de réjouissances. Chacune de ces fêtes consistait essentiellement en sacrifices dont le rite était exactement prescrit; certains jours de la fête étaient même comme le sabbat, distingués par une complète cessation des travaux de la vie ordinaire. — Aux solennités instituées par Moïse les Juifs ajoutèrent, après l'exil, les fêtes de Purim et de la Dédicace.FEU. Il était défendu aux Israélites d'allumer aucun feu dans leurs maisons le jour du sabbat, Ex. 35, 3., pour aucun des besoins du ménage, four, cuisine, etc. quoiqu'il soit permis de croire que la même défense ne s'étendît pas jusqu'au besoin de se préserver du froid dans la saison plus rigoureuse. — Un feu éternel devait brûler sur l'autel des holocaustes, Lév. 6, 13., institution symbolique destinée à rappeler le feu dont doivent brûler pour le service du Très-Haut les cœurs de ses vrais adorateurs, destiné à rappeler aussi le sacrifice perpétuel qui devait être offert en expiation jusqu'au jour où la grande Victime aurait été offerte une fois pour toutes. L'antiquité païenne a connu ce symbole ; on se rappelle le feu de Vesta, et l'église romaine l'a conservé dans ses lampes éternelles. — Si quelqu'un, dans un but ou dans un autre, avait allumé du feu dans un champ, peut-être pour le purifier, en en brûlant les mauvaises herbes, et que le feu s'étendît hors du champ et eût consumé le blé d'un champ voisin, celui qui avait fait le feu était responsable du dommage, Ex. 22, 6. — Outre ces détails qui nous sont fournis par la loi mosaïque, il est question du feu dans un certain nombre de passages, soit en parlant de Dieu qui est appelé un feu consumant, Deu 4, 34., soit en parlant des messagers de Dieu qui sont comparés à des flammes de feu, Ps. 104, 4., soit enfin en parlant des peines de l'enfer, Mat 25, 41.

Fêtes d'Israèl
Fête de l'inauguration : Hannouka
Fête des semaines : Pentecôte
Fête des sorts : Pourims
Fête des huttes: Soukot
Fête du Jubilé

FÈVES (fava rotunda oblonga), légume bien connu, qui, étant frais et rôti convenablement, était une nourriture assez recherchée, surtout des pauvres, et qui était cultivé avec succès en Palestine, 2 Sam. 17, 28. On en faisait même du pain en en mêlant la farine au froment et à d'autres céréales, Ez. 4,9. Pline, 18, 30., élève la fève au-dessus de tous les autres légumes à cause de cette propriété. L'usage de la fève portant au sommeil, il était défendu au souverain sacrificateur d'en manger le jour de la fête des Expiations, au dire de quelques rabbins.

FIANÇAILLES, v. Mariage.FIEL. Le fiel, puissant digestif, mélangé avec le vin passait pour activer l'action de celui-ci, et pour le rendre très particulièrement enivrant, de sorte qu'il exposait promptement à la risée générale celui qui avait bu de ce mélange, en même temps qu'il amortissait chez lui le sentiment de la douleur. C'est dans ce dernier sens qu'on peut comprendre l'usage qui fut fait du fiel dans la boisson présentée à notre Seigneur sur la croix, Mat 27, 34. cf. Ps. 69, 21. Jér. 8, 14, 9, 15. Lam. 3, 19. Dans la plupart des cas, c'est par ce mot qu'on a traduit l'hébreu rosch qui signifie poisorfren général, v. Poison; le fiel serait plutôt désigné par le mot merèrah, Job. 16,13. ou me-rorah, 20, 14. 2o.

FIENTE de pigeon, 2 Rois 6, 25., v. Colombe.

FIÈVRE, ». Maladies.FIGUIER, hébr. teénah, Gen. 3, 7., et ailleurs, Mat 7, 16., etc. Arbre et fruit fort commun en Palestine, et suffisamment connu chez nous ; le ficus carica de Linnèe. Les Hébreux l'estimaient comme une des plus riches productions de leur sol, Prov. 27, 18. Cant. 2, 13. Nomb. 13,24. Deu 8, 8. Jér. 5, 17. 8, 13. Os. 2, 12. Joël 1,12. Agg. 2,19. Zach. 3,10. Jean 1, 48, 50., etc. Son tronc fort et noueux, ses branches qui s'étendent au large, ses feuilles à cinq lobes, d'un vert foncé à la face supérieure, vert clair et soyeux à la face inférieure, donnent un ombrage agréable et rafraîchissant sous lequel on aime à se reposer, 1 Rois 4, 25., et dont les prophètes ont souvent tiré l'image du repos éternel promis aux saints de Jého-vah, comme la promesse d'une prospérité temporelle, Mich. 4, 4. Zach. 3, 10. Ses fleurs sont recouvertes d'une enveloppe charnue, ce qui a fait douter les anciens de la floraison de cet arbre ; elles paraissent avant les feuilles, et mûrissent avant elles, en Palestine vers la mi-mars. C'est ainsi qu'on doit s'expliquer peut-être l'é-tonnement de Jésus de ne pas trouver de figues sur un figuier déjà couvert de feuilles, Mat 21,19.; mais v. plus bas. Les fleurs ne sont cependant pas toutes hermaphrodites, et il n'y a que les fleurs femelles qui portent des fruits, lorsqu'elles ont été comme fécondées par un moucheron (cynips psenes) qui, après avoir déposé ses œufs dans les fleurs mâles du figuier sauvage (capriflcus), s'envole, lui ou les moucherons nouvellement éclos, et se dirige couvert de pollen vers les fleurs femelles qu'il féconde par ses piqûres et amène à maturité, fructification artificielle connue sous le nom de caprification ; des jardiniers habiles favorisent le travail de ces jardiniers moucherons, et s'occupent à les diriger dans leurs opérations. Les figuiers croissent avantageusement au bord des chemins et des grandes routes, dont la poussière paraît hâter leur maturité et augmenter leur fertilité.Les figues étaient un aliment sain et fort abondant, 1 Sam. 25,18.30,12. Jér. 24, 2.; les anciens en connaissaient trois espèces: 1°Les figues hâtives, Jér. 24,2. cf. Es. 28, 4. Os. 9,10. (bikkourah), mûrissant après un hiver peu rigoureux vers la fin de juin, et à Jérusalem peut-être plus tôt; elles passaient pour très rafraîchissantes. 2° Les figues d'été, mois d'août : on les séchait ordinairement pour les conserver ou pour les mettre dans le commerce et en faire des envois ; c'est par masses compactes ayant la forme de gâteaux qu'on les apprêtait pour les ex-péditions, 1 Sam. 25, 18. 30,12. 2 Rois 20, 7. Es. 38, 2). 3° Les figues d'hiver qui mûrissent tard, lorsque les feuilles sont déjà tombées, et persistent sur l'arbre jusqu'au printemps, lorsque l'hiver est doux ; elles sont plus longues que les figues d'été, et ont une couleur foncée tirant sur le violet. — On voit par là que le figuier porte des fruits pendant une grande partie de l'année, surtout dans les climats tempérés, cependant il demande beaucoup de soins pour réussir convenablement, Prov. 27,18. cf. Luc 13, 7.Les vertus médicinales de la figue étaient connues fort anciennement, surtout pour la guérison des abcès, des ulcères, et de quelques maladies de la gorge, esquinan-cies, etc., 2 Rois 20, 7. Es. 38, 21.Amos 7,14., il est dit que le prophète, simple homme des champs, s'occupait à piquer (non pas à cueillir) des figues sauvages (shikemim); v. Sycomore.Gen. 3,7. Les feuilles de figuier dont Adam et Eve se firent des ceintures en les cousant ensemble, étaient, à ce qu'on pense, des feuilles du figuier appelé par Linnée musa paradisiaca, beaucoup plus larges, et d'une longueur prodigieuse : on s'en sert encore dans quelques pays pour des usages semblables, et il y a des sauvages qui couvrent leurs huttes de ces feuilles, s'en font à eux-mêmes des couvertures, ou en enveloppent leurs cadavres. — D'autres ont voulu y voir le bananier. Mat 21, 19. Marc 11. 13. Histoire du figuier stérile. Pourquoi est-ce que Jésus le maudit, puisque ce n'était pas la saison des figues ? Pour tout autre arbre que celui dont il s'agit, la réponse serait difficile; mais pour le figuier qui doit porter, comme nous l'avons dit, des fruits presque toute l'année, soit hâtives, soit tardives, on comprend que Jésus ait dû s'étonner de n'en trouver aucune, lorsque du reste l'arbre, bien garni de feuilles, paraissait fort et vigoureux. 11 eût pu arriver cependant que l'arbre eût été dépouillé de ses fruits, si c'eût été la saison en laquelle on les cueille ordinairement, mais ce n'était pas le cas : le Seigneur considère donc cet arbre comme jetant toute sa sève et sa force dans un extérieur inutile, et il le retranche, voulant signifier par là qu'il en ferait de même de tous ceux chez qui, cherchant les fruits de la vraie repentance, il ne les trouverait pas. — En tout cas, le passage offre quelques difficultés qu'on ne peut leverentièrement.

FILS, FILLES. C'était un honneur aux femmes hébreues, comme aux Orientales, d'avoir des enfants, Gen. 24, 60. Ps.113, 9. 128, 3. 6.; la stérilité était considérée comme un malheur et comme une dure punition du ciel, 1 Sam. 1, 6. Gen. 16, 2. 30, 1. 23. Es. 47, 9. 49, 21. Luc 1, 23.; les femmes stériles étaient même un objet d'opprobre, Job 24, 21. Partout, en Orientales enfants étaient une richesse (cf. Est. 5, 11. ), etune postérité nombreuse, surtout des fils capables de continuer et la race et le nom, étaient considérés comme une bénédiction d'en haut, Ps. 127 et 128, Eccl. 6, 3. Aussitôt après leur naissance (à laquelle avait présidé une sage-femme, Gen. 38, 28. Ex. 1, 15., quoique pas toujours, v. 19), les enfants des Hébreux étaient baignés dans de l'eau, Ez. 16, 4., puis frottés de sel et entourés de langes, cf. Job 38, 9. Au bout de huit jours ils étaient circoncis, et on leur donnait un nom, ordinairement en rapport avec une des circonstances qui avaient accompagné ou précédé leur naissance. L'allaitement était l'aflaire de la mère, 1 Sam. 1,23.1 Rois 3,21.; comme chez les Grecs, les femmes du plus haut rang n'avaient garde de négliger ce devoir de nature ( Iliad. 22, 83. ), et ce n'était que dans les palais des rois, ou bien lorsque la santé de la mère ne le permettait pas, que des nourrices entraient dans la famille, où elles jouissaient, dès ce moment, d'une grande considération, Gen. 24, 59. 35, 8. ( cf. Virg. Ma. 7, 1. Odyss. 1, 428.). Le sevrage avait lieu ordinairement vers l'âge de trois ans, J Mac.7, 27. Gen. 21, 8. Ex. 2, 9.10. ; on l'accompagnait d'une offrande, 1 Sam. 1,24,et d'un repas de réjouissances, Gen. 21,8. Pendant les premières années, les fils et les filles recevaient une éducation commuue sous les yeux de leur mère, cf.Prov. 31, 1.; mais lorsque les premiers avaient atteint un certain âge, ils étaient remis, surtout dans les familles un peu aisées, à des précepteurs, 2 Rois 10,1,a. (nourriciers), Est. 2,7.1 Chr. 27, 32., qui étaient ordinairement des esclavesinstruits, mais sur les fonctions desquels nous n'avons pas de plus amples détails; v. Enseignement. Dans les familles moins riches, ou peut-être moins occupées, le père faisait lui-même l'éducation de ses enfants, Prov. 1. 8. 4, 3. 4. cf. Deu 6, 7. 11,19. Ps. 78, 5. — Les filles restaient jusqu'à leur mariage sous les yeux de leur mère et vivaient en général assez retirées. L'autorité des parents sur leurs enfants, principalement celle des pères, était presque illimitée; cependant elle ne s'étendait pas au droit de vie et de mort, et lorsqu'un père, désespérant de corriger un enfant vicieux voulait le faire périr, il devait suivre une action juridique, le faire accuser par sa mère, obtenir une sentence du tribunal, et trouver des voisins qui consentissent à servir de bourreaux, Deu 21, 18-21., autant de formalités qui restreignaient de fait les droits du père à cet égard, et prévenaient de terribles infanticides.Les enfants n'étaient pas enveloppés dans les sentences prononcées contre leurs parents, Deu 24,16. cf. 2 Rois 14, 6., à l'exception des condamnations pour dettes qui pouvaient entraîner pour eux la perte de la liberté au profit du créancier, chez les Juifs comme chez les Grecs et les Romains, 2 Rois 4, 1. Es. 50. 1. Néh. 5, 5. Mat 18, 25. Lorsqu'une fille avait été vendue comme esclave, c'était sans retour, elle ne pouvait recouvrer sa liberté, Ex. 21,7., parce que sans doute le législateur pensait qu'elle ne tarderait pas à devenir l'épouse ou la concubine de son maître ou de son fils ; i>. Esclaves.Les fils héritaient à l'exclusion des Ailes, ce qui doit toujours avoir lieu dans une législation qui autorise la polygamie, mais, lorsqu'il n'y avait pas de fils, les filles étaient admises à hériter, à condition qu'elles se mariassent dans leur tribu pour ne pas y rendre des étrangers propriétaires du sol, Nomb. 26, et 36,.Le fils premier-né avait une double portion, et était probablement chargé d'entretenir et de protéger ses sœurs : en tout cas, il paraît que son consentement était nécessaire à leur mariage, même du vivant du père, Gen. 24, 50. cf. 34, 13-17.

FLÈCHE, v. Arc et Divination.

FLEUVE. Ce nom se donne quelquefois sans autre désignation à l'Euphrate, cf., au Jourdain, au .Nil, et même à la mer, Jon. 2,4. Hab. 3,8.9. cf. Ps.24,2. 74,15. Hérod. 1, 7. Le Jourdain, l'Ar-non, le Jabbok, le Kérith, le Sorek, leKison, le Bézor, le Cédron, sont les principaux fleuves, rivières ou torrents mentionnés dans l'Ecriture; il en sera parlé aux articles spéciaux, comme de plusieurs autres qui, presque tous, ont pris le nom de la ville voisine la plus importante. Quelques interprètes ont voulu voir dans Es. 57, 6. une trace d'un culte des fleuves qui aurait existé parmi des Juifs idolâtres, mais le vrai sens du passage est : « Les parties désertes, nues et rocailleuses des vallées sont ton lot.

FLUTE, v. Musique.FOIN. Les passages. Prov. 27, 25. Am. 7,1., montrent que les anciens Hébreux n'employaient pas seulement pour fourrage l'berbe verte et sur pied, mais encore l'herbe séchée : le foin servait aussi de combustible, Mat 6, 30. Luc 12, 28.


FOI
La foi dirige toutes nos actions

"Vous ne croyez pas, dites-vous, à la résurrection des morts. Quand elle arrivera, vous y croirez malgré vous, mais alors votre foi n'excusera pas votre incrédulité, si vous ne croyez aujourd'hui.Pourquoi donc ne croyez-vous pas ? Ignorez-vous que la foi dirige et précède toutes nos actions ? Quel est, en effet, le laboureur qui pourrait moissonner, s'il ne confiait d'abord la semence à la terre ? Qui passerait la mer, s'il ne se fiait au vaisseau et au pilote ? Quel malade pourrait recouvrer la santé, s'il n'avait foi en son médecin ? Et quel art, quelle science apprendriez-vous, si vous ne commenciez par croire le maître qui doit vous l'enseigner ? Eh quoi ! Le laboureur se confie à la terre, le navigateur au vaisseau, le malade au médecin, et vous ne voulez pas vous confier à Dieu, qui vous a donné tant de preuves de sa fidélité ? D'abord, il vous a créé lorsque vous n'existiez pas encore ; car s'il fut un temps où votre père et votre mère n'étaient pas, à plus forte raison n'avez-vous pas toujours été vous-même. Il vous a formé d'une matière humide, d'une goutte de sang, qui elle-même n'a pas toujours été, et il vous a placé en ce monde." - Théophile d'Antioche à Autolicus

FONTAINES. Il y en avait de deux espèces chez les Hébreux : les puits ou réservoirs dont nous avons parlé à l'article Citerne, cf., et les sourees proprement dites. Ces dernières étaient naturellement bien plus estimées, Jér. 2,13. Lév. 14,5. 15,13. Nomb. 19, 17. Les plus célèbres sont celles de Siloé, de Guihon, de Ro-guel, de Hen-Guédi ; on trouve encore nommées celles de Hen-Sémès, Hen-Guaddim, Hen-Héglajim, etc. (Hensignifle source). — La fontaine d'eaux vives mentionnée (apparemment comme figure), Cant. 4, 15., se trouverait encore, et fort abondante, au dire de quelques voyageurs, à une lieue de Tyr, dans la plaine. Elle est bâtie en forme de tour carrée, dit Calmel, et haute de 15 coudées ; les eaux en sortent par quelques ouvertures avec tant d'impétuosité qu'elles font tourner, en sortant de là, un moulin à cinq meules. — La pureté et la chasteté de l'épouse est comparée à une source close, à une fontaine cachetée, Cant. 4, 12., et l'on a voulu s'évertuer à savoir où était située cette fontaine ; on l'a mise à une lieue de Bethléhem. C'est pousser le positivisme un peu loin. — Enfin l'on montre encore dans la tribu de Dan, près du lieu nommé Lechi, la source qui jaillit d'une des dents de la mâchoire trouvée par Samson.

FORÊTS. Les plus remarquables et les plus fameuses étaient celtes du Liban, 4 Rois o, 14., d'Ephraïm, Jos, 17,1 S. 1 Sam. 14,25.2Sam. 18,6., de Hérets dans la tribu de Juda, 1 Sam. 22, 5., touchant à la partie sud de laprécédente; de B?san, composée de chênes, Zach. 11, 2., de Béthel, qui faisait peut-être partie de celle d'Ephraïm, 2 Rois 2, 24. cf. v. 23., de Tsa-hanajim, Jug. 4, M. Les sommets du Car-mel et du Thabor, de même que les rives du Jourdain, dans toute leur étendue, étaient également riches en arbres de diverses espèces. Toutefois, si les forêts de la Palestine étaient considérables lorsque les Hébreux vinrent s'y établir, elles ne tardèrent pas à diminuer, soit à cause de la nombreuse population qui venait y puiser constamment, soit à cause des défrichements que nécessita la culture des terres : le fumier et le foin remplacèrent en partie le bois comme combustible.

FORTIFICATIONS, Forteresses. Dans l'antiquité, comme en général chez tous les peuples peu ou pas civilisés, chaque ville était une espèce de forteresse, ville close, enclos muré, abri contre les coups de main des brigands, ou de peuplades ennemies. La même chose avait lieu chez les Hébreux, à l'époque première de leur établissement en Canaan. Cependant ils ne tardèrent pas à comprendre la nécessité de se retrancher d'une manière peut-être moins générale, mais plus solide et plus régulière ; aussi eurent-ilsleurs villes fortes déjà avant l'exil, situées dans des positions avantageuses, particulièrement sur les frontières de leur pays, Rama, Guebah, Mitspa, Beth-Horon, Tadmor et d'autres, 1 Rois 15,17. 22. 2 Chr. 8, 4. 5. 14, 6., etc. Puis au retour de l'exil, les villes fortes acquirent une plus grande importance encore, et furent distinguées avec soin des villages ou des villes non fortifiées, v. 1 Macc. 4, 61. 12, 35., etc. Les fortifications étaient elles mêmes entourées de fort près d'une ou deux murailles, 2 Chr. 32, 5., quelquefois fort épaisses, garnies decréneaux, de parapets et de tours, et fermées par des portes très solides (doublées de fer à Babylone, Es. 45,2.), retenues par des verroux énormes également de fer, 1 Rois 4, 13. — Soph. 1, 16. Es. 54,12. Jér. 51, 58.42. Ez. 26, %. 27, 41. 2 Chr. 26, 15. 44, 7. 32, 5.Au-dessus des portes se trouvait une pe-1 tite tour avec une chambre d'observation, 2 Sam. 13, 34.18, 24. 33. 2 Rois 9, 17. 2 Chr. 26, 9. cf. 14,7. (C'est dans une de ces chambres que le roi David, ayant appris la mort d'Absalon, monta pour pleurer ce fils dont la lin l'affligeait autant qu'avait fait sa vie). Autour de cette muraille était un petit mur (hhel) ou selon d'autres, mais moins probablement, un fossé, 2 Sam. 20,15.1 Rois 21, 23. Es. 26,1. Nah. 3, 8. — 11 y avait encore en rase campagne de petits forts, et des guérites d'observation, 2 Rois 18, 8. 2 Rois 25, 4., et des citadelles dans les villes comme dernier refuge, Jug. 9, 51. La place la plus forte de la Palestine de tout temps a été Jérusalem.Avant de mettre le siège devant une ville, les Hébreux devaient lui offrir de capituler, Deu 20,10. cf. 2 Rois 18,17.; puis ils disposaient leurs lignes de circon-vallation, Ecc. 9,14.2 Rois 25,1. Jér. 52, 4. Ez. 4, 2. 17, 17., et s'occupaient de dresser une terrasse d'attaque, 2 Sam. 20, 15. 2 Rois 19, 32. Es. 37, 33. Jér. 6, 6. Ez. 4,2. 17,17.26, 8. On mettait alors en œuvre les instrumentsde siège,béliers et autres machines, avec lesquels on battait en brèche la muraille ennemie. Ez. 26, 9. 21, 27. Le travail des mines souterraines ne fut connu que plus tard, Les assiégés ne se bornaient pas seulement, pour leur défense, à tirer des flèches du haut de leurs murailles, 2 Sam. 11, 24., mais ils jetaient encore des pierres, des meules et tout ce qui leur tombait sous la main. v. 20 et 21., même de l'huile bouillante, d'après Josèphe. Ce n'est que plus tard qu'apparaissent les catapultes, machines de l'invention d'un ingénieur, dit l'historien sacré, 2 Chr. 26,15. On cherchait aussi, par des sorties habilement préparées, à repousser les assiégeants en les affaiblissant, 1 Macc. 6, 31. Quelquefois les sièges duraient fort longtemps, 'et pouvaient affamer les villes les mieux approvisionnées, au pas de les obliger de recourir, pour ne pas mourir de faim, aux aliments les plus dégoûtants et les plus inaccoutumés, 2 Rois 6, 25. 29.18, 27. Lam. 4,10.1 Macc. 6, 53.13, 21. Les villes prises d'assaut étaient ordinairement rasées et toutes les maisons détruites, la charrue nivelait le sol, dû sel y était semé, les habitants égorgés ou conduits en esclavage, Jug. 1, 25. 9, 45. 1 Macc. 5, 50. 51. On sévissait moins cruellement contre les villes qui se rendaient. — La loi défendait aux Israélites de nuire aux arbres fruitiers dès villes qu'ils assiégeaient, Deu 20,19.; cependant, cf. 2 Rois 3, 25.

FORTUNAT, 1 Cor. 16, 17., Romain d'origine comme l'indique son nom, vint de Corinthe àEphèse visiter Paul, et retourna avec Stéphanas et Achaïque, porter aux Corinthiens la première épître de cet apôtre, dans laquelle il reçoit lui-même un beau témoignage, et est recommandé à la considération des fidèles. Il est du reste inconnu.FORUM d'Appius, Act 28, 15. (ou marché d'Appius), petite ville d'Italie, à 43 milles ( 55 kilom. ) au sud de Rome, prèsde la voie Appicnne qui, allant de Rome (porta Capena) àRrindes, était en cet endroit interrompue parles marais Pon-tins (Horat. Sat. 1, 5. 3.). Les voyageurs de distinction ne s'y arrêtaient guère, soit à cause de la mauvaise qualité de l'eau, soit surtout à cause de la mauvaise réputation que donnait à cette petite ville la conduite de ses habitants, dont un grand nombre étaient matelots. — A 10 milles de là, sur la route de Rome, était la ville des Trois - Boutiques (auj. Cis-terna) également nommée, Act 28,15.; il s'y trouvait un hôtel ou auberge ( ta-berna diversoria), peut-être trois, que les voyageurs préféraient en général à celle du marché d'Appius. Lett. de Ci-céron à Atticus, 2,11 et 13. Les restes de ces deux villes comptent encore quelques habitants.

FOUET. De tout temps la peine du fouet a été la plus usitée chez les Hébreux, et la loi la sanctionne, Deu 25, 2., pour les délits civils. Le patient, couché, et en présence du juge, recevait les coups, mais jamais plus de quarante, qui lui étaient administrés avec des verges : les écourgées ou étrivières dont il est parlé, 1 Rois 12, 11. 14. 2 Chr. 10,11. 14., fouets de cuir avec des nœuds ou des pointes, n'étaient pas permises par la loi.Les coups devaient être appliqués sur le dos, entre les deux épaules et la ceinture, jamais sur la plante des pieds comme dans quelques barbares contrées de l'Orient. Les étrivières vinrent plus tard, et les coups furent appliqués par un valet de justice, qui reçut l'ordre de ne jamais compter plus loin de trente-neuf, afin de ne pas risquer de dépassser les quarante s'il lui arrivait parfois de mal compter ; cela explique la manière de parler de saint Paul, 2 Cor. 11, 24. La flagellation avait lieu, outre les délits civils, dans tous les cas qui entraînaient la mort. Il y avait aussi des délits à la répression desquels la synagogue elle-même pourvoyait en faisant fouetter les coupables ; mais cette peine, légale et particulière, n'était pas ignominieuse (u. Synagogue), tandis que la peine ordinaire du fouet était un supplice â la fois infamant et douloureux. Notre Sauveur parlant des douleurs de sa passion, met presque toujours la flagellation en premier lieu, Mat 20, 19. Marc 10, 34. Luc 18, 33.; il subit une peine civile, condamnation romaine, la même qu'éprouvèrent les apôtres, Act 16, 22., mais qui ne pouvait être prononcée contre des citoyens romains, Act 22, 23.; le nombre des coups n'était pas limité. Saint Paul parlant des maux qu'il a soufferts, 2 Cor. 11, 24. 23., distingue les coups qu'il a reçus des Juifs, de ceux qu'il a reçus ailleurs.

FOULON (hébr. kobés, et peut-être aussi roguel). Ce métier consistait soit à donner aux toiles et aux tissus nouvellement faits la solidité et la fermeté nécessaires, soit à nettoyer et laver les étoffes de laine, manteaux, etc., déjà portées. Une même opération servait à faire l'une et l'autre chose, cependant le nettoyage et le blanchissage était l'occupation la plus ordinaire des foulons. Les vêtements qui devaient être lavés étaient d'abord trempés dans l'eau, puis foulés aux pieds ou broyés d'une autre manière; on employait encore pour le dégraissage des substances âpres, fortes, acides ou piquantes, de la vapeur de soufre, des sels alcalins, Mal. 3,2., des terres argileuses ou marneuses, et même de l'urine, Pline 28, 26. 35, 57. La plupart des habits donnés au foulon étaient blancs, Marc 9, 3. Cependant il y en avait aussi de foncés; ces derniers se blanchissaient ordinairement d'un jour, tandis que les premiers exigeaient trois jours de lessivage. Un champ de foulon mentionné 2 Rois 18, 17. Es. 7, 3. 36, 2., était situé près de l'étang supérieur, ainsi à l'ouest de la ville ; on en a conclu que les métiers qui avaient un plus grand besoin d'eau, et notamment les foulons, possédaient un district en dehors des murs d'enceinte : les foulons romains étaient également établis hors de la ville, à cause des exhalaisons insalubres produites par la nature de leurs travaux.FOURMI, insecte fort connu, que Salo-mon cite comme un exemple de vie intelligente et laborieuse, Prov. 6, 6. 30, 25., et auquel les poètes et les moralistes de tous les temps ont reconnu avec justice les mêmes qualités, qui brillent dans sa conduite, et particulière et administrative.FRELONS. Le plus redoutable des insectes de la famille des guêpes ; il a jusqu'à 3 centim. et plus de longueur; un petit nombre suffisent pour tuer un homme ou un cheval. Dans les trois passages de l'Ecriture où les frelons sont nommés, Ex. 23, 28. Deu 7, 20. Jos. 24, \Z (cf. Sapience 12, 8.), ils apparaissent comme aides des Israélites dans l'extermination des peuplades cananéennes. Quelques auteurs ont voulu n'y voir qu'une métaphore, mais Bochart a prouvé par plusieurs exemples, que rien n'empêche que ces passages ne soient pris à la lettre; plusieurs peuples ont, en divers temps, été dépossédés par l'apparition d'insectes innombrables et dangereux ; Elien, M, 28., rapporte que les Phasélites, qui demeuraient sur les montagnes de Solyma,avaient été chassés de leur pays par des guêpes, et comme ces Phasélites étaient des Phéniciens ou des Cananéens, il est évident que cet auteur parle du même fait que celui qui est rapporté dans Josué.On comprend facilement la déroute qu'un essaim de ces animaux peut mettre dans une armée : on n'a ni armes, ni boucliers qui puissent garantir de leurs attaques; on ne sait comment les éviter; c'est une mort qui voltige autour des oreilles en bourdonnant, et qui provoque à la fuite la plus prompte ceux qu'elle menace.— En les envoyant au secours de son peuple. Dieu voulait à la fois montrer qu'il protège les siens, et les empêcher de se reposer sur eux-mêmes en s'attribuant la victoire.FRÊNE. Es. 44, 14. On a traduit par frêne l'hébreu oren, à cause de son analogie avec le latin ornus, analogie qui pourrait n'être qu'accidentelle, mais qui semble avoir bien dirigé dans cette occasion, pourvu que parmi les différentes espèces d'ormes on s'en tienne au fraxinus ornus de Linnée (Rosenmuller, Gesenius, Winer). En tout cas, le frêne répond aux caractères qu'Esaïe donne à l'oren.FROMAGE, u. Bœuf.FROMENT. Hébr. bar ou shébèr, expression générale qui comprend toutes les graines connues des Israélites, le blé, l'épeautre et l'orge, peut-être encore le riz, Es. 28,25. ; mais il n'est parlé d'avoine ou de seigle nulle part. De toutes ces espèces de froment, le blé était la plus importante en Palestine, Es. 28,25. Ez. 4, 9. On le cultivait, comme l'orge, dans toutes les parties du pays, Deu 8, 8. Jug. 6,44. 4 Sam. 6, 4 3. 2 Sam. 4, 6. 17, 28., et la terre en produisait plus qu'il n'était nécessaire à la consommation des habitants. Salomon en envoyait chaque année en présenta Hiram,roi deTyr,4 Rois 5,44., et plus tard les Israélites en expédiaient aux Tyriens des convois considérables, comme objet de commerce, Ez. 27, 47. Quelques médailles représentent même la Palestine sous le symbole d'épis.—Les semailles se faisaient au mois de marches-van (octobre); la moisson commençait vers la tin de nisan, et finissait à Pentecôte, Ex. 34, 22. Jug. 15,1. Maintenant encore on moissonne en avril dans quel-ques contrées du pays, en mai dans la Galilée. Au cinquantième jour depuis Pâques, les Israélites offraient en offrande tournoyée deux pains de fine farine, pétris avec du levain, comme prémices de la moisson, Lév. 23, 17. On ne réduisait pas toujours le blé en farine pour le pétrir et en faire du pain, mais quelquefois on grillait au feu les épis avant qu'ils fussent mûrs, et on les mangeait sans autre accommodement, .ïos. 5, 44. Ruth 2,44. 1 Sam. 17,17. 2 Sam. 47, 28., ainsi que cela se pratique maintenant encore en Palestine. On les broyait aussi d'une manière plus grossière, comme le gruau, Lév. 2, 14. 23,14. 2 Rois4, 42. — En général le blé a toujours été cultivé en abondance dans les contrées de l'Asie Mineure et dans le nord de l'Afrique, notamment en Egypte.Le grain pilé dont il est parlé, 2 Sam. 17, 19. Prov. 27, 22. (hébr. riphoth), et que plusieurs interprètes ont diversement compris, est probablement du gruau : il est de même question de grain rôti et moulu, 2 Sam. 17, 28.—v. encore les articles particuliers, Orge, etc.FRONDE, arme de guerre inventée par les habitants des îles Baléares, ou plutôt par les Phéniciens ; elle consistait, comme on sait, en une petite plaque de cuir fixée au milieu d'une cordelette, ou en une tresse de laine, de crins, de joncs, ou de cordes à boyaux, renflée vers le milieu, sur la partie large de laquelle on plaçait une pierre : les deux extrémités de la fronde sont dans la main de celui qui s'en sert, et après avoir fait tourner avec violence l'instrument deux ou trois fois autour de sa tête, il lâche une des extrémités, et la pierre s'élance de toute la force centrifuge qu'elle a acquise, force suffisante souvent pour percer de part en part un casque ou un bouclier. Les Hébreux s'en servaient beaucoup, surtout pour les troupes légères, et les Benjami-tes en particulier passaient pour fort habiles dans ce genre d'exercice, tellement qu'ils atteignaient leur but, « à un cheveu près, sans le manquer », Jug. 20,4 6. David frappa au front le géant qui faisait la terreur d'Israël, 4 Sam. 17, 49. Fugitif à Tsiklag, il vit arriver à son secours une troupe d'hommes habiles à manier la fronde de la main droite et de la main gauche, 4 Chr.12,2. Enfin, Hosias comptait parmi les armes de ses arsenaux un grand nombre d'arcs et de frondes, 2 Chr. 26, 14. Cf. encore 2 Rois 3, 25. — Les bergers se servaient aussi de la fronde pour éloigner de leurs troupeaux les bêtes des champs et des forêts, 4 Sam. 17, 40.

FROOTEAUX, bandelettes de peau recouvertes de parchemin, que les Juifs de la dernière époque portaient sur le front en guise d'amulettes; ». Phylactères. C'était, pour ces malheureux formalistes, avoir ces commandements pour fronteau entre leurs yeux; mais par le même principe ils eussent dû les écrire aussi sur leurs mains et sur leurs fronts. Sous ombre d'obéir ù la parole de Dieu, ils ne faisaient que se conformer aux superstitions orientales, et faisaient de ces petits morceaux de parchemin des amulettes contre les maladies et les accidents, marchant de la manière la plus opposée au but que s'était proposé le saint législateur.— On avait su même en faire un petit article de luxe, que les dames portaient avec coquetterie, habiles à faire ressortir la blancheur de leur front sans cacher la grandeur ou la forme de leurs yeux. Cette pratique des fronteaux ne fut, au reste, connue que fort tard.FRUITS, v. Jardins. D'après la loi de Moïse, les fruits d'un arbre nouvellement planté étaient pendant les trois premières années réputés impurs et appelés prépuces, Lév. 19, 23.; on ne pouvait en manger. Le produit de la quatrième année était offert en prémices à l'Eternel, et le Juif ne pouvait jouir du revenu de son arbre qu'à partir de la cinquième année. Ces prescriptions étaient si religieusement observées chez les Juifs, qu'au dire de quelques rabbins, on ne se serait pas seulementpermis d'employer pour la teinture ou le chauffage les écorces des noix et des grenades pendant les années défendues. — On a voulu voir dans cette loi une simple mesure d'agriculture, et Mi-chaélis rappelle qu'en effet les jardiniers ont coutume de ne pas laisser porter de fruits aux arbres fruitiers pendant leurs premières années, et d'abattre tous les bourgeons, afin de rendre l'arbre d'autant plus vigoureux et plus riche; comme j on coupe les cheveux des jeunes filles pour qu'ils croissent dans la suite plus forts et plus beaux. Mais sans méconnaître entièrement la vérité de ce pas de vue, il faut cependant voir plus haut. Le but de l'Eternel était d'habituer son peuple à lui rapporter toutes choses, à se considérer comme simple fermier de la terre, et il exigeait de lui les prémices de toute récolte et de tout produit ; ce n'eût pas été lui rendre hommage que de lui offrir les fruits débiles des premières années, et l'Hébreu devait lui présenter du meilleur de son crû, attendre ainsi que la quatrième année fût arrivée, et renoncer lui-même aux premières récoltes. — On a rappelé ailleurs la défense faite aux Israélites d'endommager en cas de guerre les arbres fruitiers de leurs ennemis. Deu 20,19.Dans le langage de l'Ecriture, le fruit marque quelquefois la récompense, Ps. 58,11. Prov. 1, 31., ou le résultat, les conséquences, Gai. 5,22. Phil. 1,11. Jacq. 3,18. Rom. 7,5. Les affections déréglées fructifient à la mort.FUITE de Jésus en Egypte, Mat 2, 13. 14. On pense que Joseph, Marie et l'enfant se retirèrent à Matarée, dans le voisinage du temple d'Onias, près de Léon-topolis, où se trouvaient un grand nombre de Juifs. Cette fuite serait une date importante pour la chronologie, puisqu'on sait en quelle année mourut Hérode, et quand commença le gouvernement d'Ar-chélaûs, si l'on savait quel était l'âge de Jésus lors de sa fuite et lors de son re-tour. —Eusèbe, Athanase et d'autres Pères, ont raconté qu'à l'arrivée de Jésus toutes les idoles de l'Egypte furent renversées. On a voulu appliquer à cet événement les passages Es. 19,1. Jér. 43,13.

FUMIGATIONS. Il paraît que la forte, et souvent désagréable transpiration du corps humain sous le chaud soleil de l'Orient, a fait sentir de bonne heure la nécessité d'y remédier par des fumigations fréquentes et de bonne senteur. De là cet usage immémorial de parfumer non seulement les chambres, les vêtements et grand nombre d'ustensiles, mais même les hôtes à leur arrivée ou à leur départ, leur tête, leur barbe, leurs pieds. On por-tait des encensoirs devant les princes, et quand ils entraient dans une ville, ils trouvaient de distance en distance, dans les rues, des parfums qu'on brûlait en leur honneur (Q. Curt. 8, 9.). De pareilles offrandes et marques de respect furent bientôt présentées à la divinité, que l'on supposait accessible aux jouissances natu-relies, ou comme un simple emblème de culte et d'adoration, Deu 33, 40.; on chassait, au contraire, les démons par des fumigations désagréables, Tobie 6, 7. 8,2. C'est surtout chez les païens que l'encens était offert en profusion sur les autels des dieux, 1 Rois 14, 8. 4 8, 33. 2 Rois 22, 47. 23,5. Jér. 4,16.7,9.44,3. Os. 2,13. Es. 65,3. —La loi de Moïse prescrivait également l'usage de parfums pour le culte de l'Eternel, dans l'offrande du gâteau, Lév. 2,1., dans l'offrande pour le péché, 46, 6. 12., et chaque jour, matin et soir, lorsque le souverain sacrificateur allumait les lampes, Ex. 30, 7. 8. cf. Luc 1, 9. Si ces fumigations avaient l'avantage de purifier l'air renfermé du sanctuaire, souvent exposé à se corrompre par l'odeur des victimes sacrifiées, il est évident que le but était essentiellement religieux. Jean vit dans sa prophétique vision l'autel chargé de parfums montant au ciel avec les prières des saints, Apoc 8, 3-5. — Les ingrédients qui entraient dans la composition du parfum du sanctuaire, et qu'il était défendu, sous peine de mort, d'employer à des usages profanes, étaient le stacte, l'onyx, le gal-banum et l'encens pur, le tout à doses égales, et préparé avec du sel, Ex. 30, 34. 38. Les rabbins y ajoutent encore la myrrhe, la casse, le nard, le safran, la cannelle, et d'autres épices également fortes et odorantes. — L'un des encensements les plus solennels était celui que le souverain sacrificateur offrait au grand jour des expiations, dans le saint des saints, devant le couvercle de l'arche de l'alliance, Lév. 4 6,12. sq. Le soin d'offrir le parfum, soit journalier, soit annuel, était chaque fois déterminé par le sort, comme les autres fonctions des prêtres, 1 Sam. 2,28. Luc 1, 9. Mais d'après deux passages du Talmud, celui qui avait une fois offert l'encens était exclu des tirages suivants, parce que cette fonction étant considérée comme une bénédiction spéciale, il convenait que tous pussent y prendre part successivement, Deu 33, 40. Pendant qu'on offrait le parfum, le peuple se tenait en prière dans le parvis, Luc 4,4 0., où le prêtre, après avoir achevé son office, venait lui donner la bénédiction du Seigneur. Offrir des encensements sur des hauts lieux, ou partout ailleurs que dans le sanctuaire national, était considéré, au temps de David, comme un acte de culte idolâtrique et illégal, 1 Rois3, 3. 22, 44. 2 Rois 12, 3.15, 4. 16, 4. cf.2Chr. 32, 42. 4 Macc. 4,58.

Fréquentations

Voir aussi : Le point de vue de la Bible sur lesfréquentations



Copyrigth(c)2013 Worldwide-Christians.org